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Critique de bina


Je connaissais dans les grandes lignes l'histoire de Robinson Crusoé comme on connait quelques grands classiques, comme des histoires racontées, mais je ne l'avais jamais lu. L'oubli est réparé.
Je ne vais pas revenir sur le détail de l'histoire de ce naufragé, homme industrieux qui ne se laisse pas abattre. Il a en effet très vite compris qu'il a désormais la vie devant lui sur cette ile déserte pour aménager son territoire. Et là, j'emploie le possessif volontairement.
Première édition de ce livre : 1710. Donc début XVIIIes, l'époque des grands navigateurs, des traversées vers l'Amérique et du commerce triangulaire. Robinson n'est pas un blanc européen (anglais pour être précis) pour rien. Même quand il la quitte, son île reste son territoire, son domaine, les habitants, ses sujets (blancs) qui ont besoin de quelques sauvages (noirs) pour les aider au travail. Sa grotte est son château, et sa cabane, sa métairie et résidence secondaire dans laquelle il va dormir quelques nuits de temps à autres pour se ressourcer.
Robinson reconstitue en miniature une société nouvelle ou le blanc reste le maitre. On peut aussi dater l'époque au style littéraire. Et je conçois difficilement un journal de naufragé aussi bien rédigé
Je vais par la suite lire la relecture/réécriture faite par Michel Tournier, Vendredi ou les limbes du Pacifique, puis la version de Chamoiseau, L'empreinte à Crusoé, lu une première fois il y a quelques années pour le premier prix Océan.
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