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Critique de Entre-nous
J'ai essayé autant comme autant d'y croire à cette histoire mais je n'ai pas adhéré à cet envoûtement auquel de nombreux lecteurs ont succombé. Emma s'ennuie dans ce mariage qui s'étiole au fil du temps et qui, en somme, ressemble à celui de nombreux couples. Emma désire échapper à cet ennui qui la dévore au plus profond d'elle-même et en cela son désir charnel n'en sera que plus exacerbé. Elle rencontre ce bel inconnu dans un café et aussitôt son corps et son esprit s'emballent à l'ivresse de ses fantasmes. Ce désir demeurera inassouvi en raison d'un accident mortel de la route qui lui ravira l'être tant convoité. Ce qui aurait pu être le prélude à l'ivresse et à l'enchantement sera relégué aux souvenirs et Emma ne cessera de les encenser. Tout dans ce livre est discutable. le mari d'Emma qui après son aventure se réconcilie avec son épouse nous laisse croire que le couple a franchi l'étape de la réconciliation mais voilà que la charmante maîtresse de 20 ans réapparaît et mine de rien tout est beau et on se retrouve à se demander si on a raté quelque chose. Les amitiés sont peu crédibles car trop dissemblables autant entre Emma et Mimi qu'entre François et Mimi. Cette dame qui tient un hôtel de plein air, je n'y crois pas non plus. À un tel âge comment peut-on passer ces soirées à boire du Marie Blizzard et tricoter quand on à autant de responsabilités. Des pages plus loin, Emma boit du vin en compagnie d'un homme auquel son mari s'est lié d'amitié et pendant ce temps-là, son mari est dans sa chambre d'hôtel, seul, en train de mourir. le conflit entre le père et la mère de Emma est à peine aborder et sujet à maintes interprétations. J'avais hâte de terminer le livre. Donc tout dans ce livre est exagéré, amplifié et peu crédible. Pourtant j'avais bien aimé le livre «On ne voyait que le bonheur» et je m'attendais donc à trouver ce nouveau livre à la même hauteur
