J'ai aimé cette danse du désir si bien décrit, dans la première partie, la beauté de certaines phrases, leur envoûtement, comme avait été envoûtėe la petite chèvre de Monsieur Seguin, là-haut dans la montagne, image leimotiv du roman...
J'ai moins aimé la suite, versant trop dans le tragique et le peu crédible : la mort , la maladie qui s'invitent comme par hasard au moment où justement Emma aurait pu assouvir pleinement son désir.Tout l'enchaînement des événements m'a semblé alors assez factice.
Mais un tel désir, pour elle qui affirmait: " Je ne voulais pas d'un amant. Je voulais un vertige" peut-il se vivre vraiment? Ne reste-t-il pas juste un songe enfiévré, un délire?
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