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Critique de canele
J'ai été personnellement très déçue par ce roman, sur les deux plans du fond et de la forme.
Sur le fond, je n'ai pas trouvé réaliste, et donc pas crédible le récit de l'auteur. On peut comprendre que l'héroïne soit attirée physiquement par un homme même sans lui avoir jamais parlé ni savoir rien de lui, en revanche qu'elle décide de quitter son foyer (heureux) pour lui en le connaissant à peine paraît complètement invraisemblable. La suite n'est guère plus crédible, en particulier la fin, mais j'ai toutefois préféré les 2ème et 3ème parties à la première où j'ai failli lâcher le livre devant tant de "faux" sentiments qui n'éveillaient absolument aucun écho en moi et paraissaient relever d'une écriture totalement artificielle. En effet les sentiments de l'héroïne sont hyper exagérés au point que c'en est parfois ridicule : elle ressent un désir extrême, ou pleure des torrents de larmes, et même vomit... alors qu'il ne s'est quasiment rien passé.
Quant au style de l'auteur, c'est personnel mais je n'aime absolument pas, je le trouve à la fois pompeux, se voulant original avec ses phrases sans verbe si à la mode actuellement, à rallonge avec des accumulations d'adjectifs et d'expressions, et émaillé de formules toutes faites, de lieux communs qui m'agacent prodigieusement. "Elles donnent à voir les mains qui allument des cigarettes avec une sensualité troublante, presque un désespoir, les peaux qui s'effleurent, électriques, gourmandes, jamais repues, les bras qui s'ouvrent, les corps qui s'élancent, plongent, refont surface, heureux, épuisés parfois". L'auteur se fait plaisir avec ses phrases qu'il doit trouver belles mais qui sonnent terriblement creux.
Quant à la description de la leucémie aiguë myéloblastique avec des termes médicaux hyper pointus sur plus de 20 lignes, euh... que dire ? Quel intérêt ?
Désolée mais pour moi le roman ressemble au scénario d'un mauvais film, n'est pas Claude Sautet qui veut (cité dans le livre). La seule chose que j'ai trouvé intéressante est l'évocation de la chèvre de Monsieur Seguin (le style de l'auteur pâtit d'ailleurs de la comparaison).
Sur le fond, je n'ai pas trouvé réaliste, et donc pas crédible le récit de l'auteur. On peut comprendre que l'héroïne soit attirée physiquement par un homme même sans lui avoir jamais parlé ni savoir rien de lui, en revanche qu'elle décide de quitter son foyer (heureux) pour lui en le connaissant à peine paraît complètement invraisemblable. La suite n'est guère plus crédible, en particulier la fin, mais j'ai toutefois préféré les 2ème et 3ème parties à la première où j'ai failli lâcher le livre devant tant de "faux" sentiments qui n'éveillaient absolument aucun écho en moi et paraissaient relever d'une écriture totalement artificielle. En effet les sentiments de l'héroïne sont hyper exagérés au point que c'en est parfois ridicule : elle ressent un désir extrême, ou pleure des torrents de larmes, et même vomit... alors qu'il ne s'est quasiment rien passé.
Quant au style de l'auteur, c'est personnel mais je n'aime absolument pas, je le trouve à la fois pompeux, se voulant original avec ses phrases sans verbe si à la mode actuellement, à rallonge avec des accumulations d'adjectifs et d'expressions, et émaillé de formules toutes faites, de lieux communs qui m'agacent prodigieusement. "Elles donnent à voir les mains qui allument des cigarettes avec une sensualité troublante, presque un désespoir, les peaux qui s'effleurent, électriques, gourmandes, jamais repues, les bras qui s'ouvrent, les corps qui s'élancent, plongent, refont surface, heureux, épuisés parfois". L'auteur se fait plaisir avec ses phrases qu'il doit trouver belles mais qui sonnent terriblement creux.
Quant à la description de la leucémie aiguë myéloblastique avec des termes médicaux hyper pointus sur plus de 20 lignes, euh... que dire ? Quel intérêt ?
Désolée mais pour moi le roman ressemble au scénario d'un mauvais film, n'est pas Claude Sautet qui veut (cité dans le livre). La seule chose que j'ai trouvé intéressante est l'évocation de la chèvre de Monsieur Seguin (le style de l'auteur pâtit d'ailleurs de la comparaison).
