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Critique de Marmara


Quel beau roman ! Quelle belle plume ! Certains lecteurs parlent d'ouvrages qui ont changé leur vie, et bien que je ne puisse pas en dire autant, je dois reconnaître que ce livre a de manière incontestable, changé le regard que jusqu'ici je portais sur le temps qui passe, et les changements qu'il opère sur notre apparence. Si nous n'acceptons pas de gaîté de coeur les rides et autres "outrages" du temps, peut-être est-ce parceque nous n'avons pas compris que notre visage, qui change à mesure que passent les années, nous conduit vers d'autres joies, d'autres histoires, et nous permet, entre autres, de maintenir le lien avec ceux qui nous sont chers.
D'une plume oh combien poétique, Grégoire Delacourt nous invite à suivre le parcours de Betty, qui par je ne sais quel caprice de la nature, s'est figée dans la fraîcheur de ses trente ans, ainsi que celui d'Odette, rigolote et émouvante, dont la plastique, à son grand désespoir ! s'est accordée au tempo du temps.
Avec humour et poésie, l'auteur évoque les désillusions auxquelles sont exposées ces deux femmes. L'une que la nature a voulu éternellement jeune, et l'autre qui se berce de l'illusion que la jeunesse peut s'acheter, et au passage, lui donner la garantie d'être aimée.
"La femme qui ne vieillissait pas " est un livre d'une grande profondeur, un livre qui appelle à la réflexion, un livre dans lequel l'auteur explique son point de vue sur la nécessité de ce qui nous afflige, la temporalité. La temporalité de la jeunesse, celle de tout ce à quoi nous tenons, et voire même, celle de la vie.
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