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Critique de cicou45


Croyez-vous au hasard ? En ce qui me concerne, je n'y croyais pas jusqu'à ce que je rencontre Grégoire Delacourt au premier Salon du livre organisé dans ma petite ville au mois de mai dernier. de lui, je n'avais alors lu que "La liste de mes envies", que j'avais adoré et c'est en sympathisant avec lui que j'ai eu envie de découvrir autre chose. L'écrivain étant un homme très accessible, je me suis dit qu'il devait en être de même de ses romans et c'est bel et bien le cas, ils sont à l'image de l'auteur que j'ai rencontré ce jour-là : abordable, sans prétention et surtout qui font rêver parfois, qui font rire souvent ou parfois même pleurer !

Ici, le lecteur se plonge dans une sorte de conte de fées 'à prendre au pied de la lettre c'est-à-dire dans son sens premier, à savoir que les contes de fées sont souvent cruels même s'ils ont été détournés par la suite afin de nous permettre de rêver). Quel chance y aurait-il en effet pour qu'un simple garagiste de province, habitant la bourgade de Long voit Scarlett Johansonn, l'immense actrice américaine sonner à sa porte ? Nous sommes d'accord, les chances sont quasiment nulles, pour ne pas dire inexistantes ? Sauf que c'est bel et bien ce qui arrive à notre protagoniste, Arthur Dreyfuss un beau soir alors qu'il est devant son poste de télévision, habillé uniquement d'un marcel et d'un caleçon Schtroumpfs ! S'il est vrai qu'Arthur est beau garçon, elle aussi est très belle sauf qu'elle ne s'appelle pas Scarlett Johansson mais Jeanine Foucamprez ! Elle a eu la chance ou plutôt ce qu'elle considère, elle comme étant une malédiction, de naître avec ce corps sublime, qui font baver les hommes et jalousent les femmes. Ils l'aiment pour son enveloppe corporelle mais pas pour son âme, pour ce qu'elle est vraiment, elle ! Et cela, elle va avoir l'impression qu'Arthur, garagiste à Long, va pouvoir le lui offrir durant six jours et six nuits...

Un ouvrage très bien écrit, qui se lient extrêmement vite (trop ?) et bien et qui nous permet de rêver le temps de ces quelques mots, glissés ça et là que Grégoire Delacourt, à l'image du vent, a su réagencer afin de permettre au lecteur d'y croire un peu, de rêver aussi mais attention, peut-être la chute n'en sera-elle que plus brutale ? Une lecture que je ne peux que vous recommander et lorsque je parlais de hasard en amorçant cette critique, c'est pour la simple et bonne raison que les deux dernières critiques que j'ai faites sur des livres de cet auteur, c'est tout simplement parce qu'ils ont été placés sur ma route ! Vous ne me croyez toujours pas ? Libre à vous mais en tout cas, lisez du Grégoire Delacourt, voilà mon dernier pot !
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