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Critique de Passemoilelivre


Nous sommes à Paris à la fin du 15 ème siècle, l'imprimerie n'a pas encore vraiment essaimé et l'enluminure des livres est encore largement pratiquée, en particulier pour satisfaire les « livres des heures » commandés et personnalisés pour de riches bourgeois. Marguerite qui naît dans ce milieu où son grand-père et son père sont à la tête d'un atelier sur le pont Notre Dame, développe à leur contact et au fil des ans un goût et une aptitude certaine pour cet art. Sa mère qui lui eût préféré un fils n'a de cesse de lui rappeler sa condition de femme qui est plus naturellement faite pour devenir une épouse attentionnée plutôt qu'une ouvrière pratiquant l'enluminure. Son amour pour son frère handicapé, sa connivence avec l'apothicairerie de son oncle où elle découvre les secrets des couleurs, son appétence pour le dessin et le métier familial nourrissent son enfance et son adolescence. Ce voyage dans le passé à l'époque de Christophe Colomb invité dans le roman, de l'imprimerie qui va bientôt faire disparaître le métier d'enlumineur, de la condition de la femme soumise à l'autorité masculine, sont bien incarnés par les personnages, mais cette nostalgie d'un métier passé habillée des états d'âmes et amourettes de Marguerite manque de réelle profondeur littéraire et romanesque pour séduire complètement le lecteur.
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