Nous reprenons l'histoire de Thomas Ward telle que nous l'avons laissée dans le tome précédent, c'est à dire peu après la bataille de la Pierre des Ward et le décès malencontreux de John Gregory. Tom vit désormais en ermite dans sa modeste demeure de Chipenden, rongé par la solitude et au bord du burn-out. En effet, les habitants locaux le méprisent au point de le traiter de pauvre gosse ou même d'escroc. Un beau jour, il rencontre Jenny, jeune fille de quinze ans qui devient son apprentie, et c'est à lui de transmettre ses connaissances de l'obscur tel son maître avant lui...
Lorsque j'ai commencé ce tome XIV, j'ai immédiatement perçu comme un changement d'atmosphère, comme si l'on était revenu au volume I, en train de ligoter des sorcières. Il paraît loin le temps où c'était le Diable lui-même que l'on traquait par monts et par vaux ! Dans un autre registre, je trouve mal joué de la part des Éditions Bayard de vendre ce livre comme le Tome XIV des chroniques de l'Epouvanteur, alors que Joseph Delaney lui-même le qualifiait comme point de départ d'une toute autre saga littéraire (un spin-off, "Les chroniques de la Lame-Étoile" pour être plus précis). En effet, un lecteur plus ou moins découragé par l'avalanche de précédents volets pourrait très bien commencer par celui-ci sans problème : tout y est réexpliqué pour conquérir un nouveau public. Alors, pourquoi ?
Concernant la fin, c'est le passage qui m'a le plus plu, d'où mes quatre étoiles ! Faire ainsi mourir Tom, transpercé par une lame kobalos lors d'un combat à mort, c'est osé... Et réussi. De plus, la fin en cliffangher ne nous donne qu'une seule envie : lire la suite ! Qui est est cet ange ? Tom va-t-il revenir d'entre les morts ?
Autant de questions qui trouveront leur réponse (ou pas) dans le prochain tome...
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