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Critique de miriam



Grazia DELEDDA –roseaux au vent
Rose Grazia Deledda Prix Nobel 1926 –est une gloire de la région d'Orosei.
Galtelli où se situe le roman Roseaux au vent l'a célébrée en offrant un parcours – un parc littéraire- où des citations sont placardées sur des plaques émaillées à la manière du nom des rues. Nous avons visité Galtelli trop tôt. Je n'avais pas encore lu le livre et je n'en ai reconnu qu'une seule :
« Voici là-haut, assis sur une banquette de pierre adossée à la maison grise du Milese, un gros homme vêtu de velours dont la teinte marron fait mieux ressortir le rouge du visage et le noir de la barbe »
Si j'avais lu le livre plus tôt j'aurais vu les rues vides se peupler des silhouettes d'Efix – le narrateur – j'aurais cherché les figuiers de barbarie entourant la cour de Kallina, l'usurière. J'aurais imaginé la maison des nobles Pintor, les patronnes d'Efix. Pour moi, celle-ci est la maison transformée en Musée ethnographique – la seule maison que j'aie visitée au village.
le livre m'aurait servi de guide pour nos promenades. Nous nous serions arrêtées à Oliena où Giacinto est allé chercher le vin de Don Pedru. Nous aurions cherché les chapelles où se déroulaient les fêtes et pèlerinages. Nous aurions mis des noms sur les sommets. Aurions prêté plus d'attention à la route de Nuoro, aux roseaux du Cedroni que nous avons traversé sur l'étroit pont de pierre d'Orosei ou sur le pont de fer d'Onifai.
A propos de l'arrivée à Galtelli : château de Pontes
« Voici d'un coup, la vallée s'ouvre sur le sommet d'une colline semblable à un énorme amas de décombres, apparaissent les ruines du château, d'une muraille noire, une fenêtre bleue vide comme l'oeil même du passé regarde le panorama rose mélancolique du soleil naissant, la plaine tachetée de gris des sables et du jaune pâle des joncs qui ondulent, l'eau verdâtre du fleuve, les petits villages blancs avec leur clocher au milieu comme le pistil dans la fleur, les petits monts au dessus des villages et au fond le nuage mauve et or des montagnes du Nuorese. »
C'est une très jolie histoire, très bien racontée que celle d'Efix, le serviteur des dames Pintor qui cultive le petit domaine de ses patronnes nobles mais trop pauvres pour le payer. Trop nobles pour travailler sauf en cachette, ou se marier sans déchoir. Trois vieilles filles – elles étaient quatre soeurs mais l'une d'elles s'est enfuie. Et justement, le fils de la fugitive, Giacinto paraît au village. Ce jeune homme sera-t-il capable de redonner son lustre au domaine ? Tandis que les soeurs sont méfiantes, Efix donnera toute son affection au jeune homme. Même quand cela tournera très mal et que l'usurière lui permettra de ruiner ses tantes…
aux au Vent

Lien : http://miriampanigel.blog.le..
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