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Critique de MaggyM
A Aeternia, le moment qu'Athénaïs, la fille de l'empereur, attend impatiemment, ce sont ses visites au marché en compagnie de sa cousine Fausta. Entre les échoppes de bijoux et de parfums venus de contrées lointaines, le regard de la jeune femme se soude au regard d'un esclave.
Glenorth a lui aussi remarqué le belle héritière mais sait qu'elle n'est pas pour lui. Vendu comme esclave à neuf ans, entraîné pour combattre fauves et mirmillons dans l'arène, son destin ne prévoit pas d'amour pour lui mais plutôt la mort.
Croisement entre le péplum et la romance, Slave m'a séduite.
Outre le fait que le livre en tant qu'objet est bien travaillé avec cette belle couverture et ses illustrations intérieures, j'ai beaucoup aimé l'univers proposé par l'autrice. Nous sommes clairement dans l'Antiquité, au coeur même des jeux qui rassemblent le peuple dans l'arène, attendant de voir le sang couler. Mais malgré cet ancrage historique, il y a un parfum de fantastique qui plane sur cette romance à travers un personnage mystérieuse, une vieille femme qui parle en rime et qui se fait appeler Ita Palabra.
Céline Delhaye donne également une dimension érotique à son récit mais de manière assez soft et sans que cet aspect-là soit prépondérant dans les relations entre Glenorth et Athénaïs, bien au contraire.
L'autrice a choisi le format du roman choral afin de nous permettre de découvrir les pensées intimes des deux protagonistes ce qui, d'une part nous les rend tous les deux très vite très attachants, et d'autre part, donne du rythme à l'histoire.
La fin est assez surprenante tout en étant parfaitement cohérente avec les petits cailloux laissés par Céline Delhaye tout au long des pages.
Une romance qui sort un peu de l'ordinaire, qui révèle quelques surprises et qui met en valeur un couple de personnages qu'on ne peut pas ne pas aimer.
Je tiens à remercier Babelio et les éditions Black Ink pour la découverte.
Glenorth a lui aussi remarqué le belle héritière mais sait qu'elle n'est pas pour lui. Vendu comme esclave à neuf ans, entraîné pour combattre fauves et mirmillons dans l'arène, son destin ne prévoit pas d'amour pour lui mais plutôt la mort.
Croisement entre le péplum et la romance, Slave m'a séduite.
Outre le fait que le livre en tant qu'objet est bien travaillé avec cette belle couverture et ses illustrations intérieures, j'ai beaucoup aimé l'univers proposé par l'autrice. Nous sommes clairement dans l'Antiquité, au coeur même des jeux qui rassemblent le peuple dans l'arène, attendant de voir le sang couler. Mais malgré cet ancrage historique, il y a un parfum de fantastique qui plane sur cette romance à travers un personnage mystérieuse, une vieille femme qui parle en rime et qui se fait appeler Ita Palabra.
Céline Delhaye donne également une dimension érotique à son récit mais de manière assez soft et sans que cet aspect-là soit prépondérant dans les relations entre Glenorth et Athénaïs, bien au contraire.
L'autrice a choisi le format du roman choral afin de nous permettre de découvrir les pensées intimes des deux protagonistes ce qui, d'une part nous les rend tous les deux très vite très attachants, et d'autre part, donne du rythme à l'histoire.
La fin est assez surprenante tout en étant parfaitement cohérente avec les petits cailloux laissés par Céline Delhaye tout au long des pages.
Une romance qui sort un peu de l'ordinaire, qui révèle quelques surprises et qui met en valeur un couple de personnages qu'on ne peut pas ne pas aimer.
Je tiens à remercier Babelio et les éditions Black Ink pour la découverte.
