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Critique de Lire-une-passion
Ce livre est dans ma PAL depuis plus de trois ans, et je vous avoue que j'avais à la fois hâte de le sortir, mais aussi peur. Je ne savais pas ce que ce livre allait me réserver. Mais j'ai enfin oser et même si j'ai eu beaucoup de mal au début, je dois avouer que j'ai tout de même passé un bon moment de lecture.
Laurel a perdu sa soeur quelques mois plus tôt, et quand son professeur d'anglais demande à ses élèves d'écrire une lettre à un disparu, elle décide de choisir Kurt Cobain, parce que sa grande soeur May l'aiderait. Puis au fil des jours, cette lettre qui devait être unique devient plus que cela. un exutoire, une façon à elle de parler de sa vie quotidienne, intime, en échangeant avec des personnes disparues. Pas que Kurt, mais bien d'autres encore. Mais jusqu'où tout cela va la mener? Va-t-elle enfin trouver la paix en elle?
Comme je vous le disais plus haut, les 100 premières pages ont été assez compliquées pour moi. J'avais vraiment du mal à m'attacher à Laurel, que je trouvais trop gamine à mon goût et avec une plume assez particulière. Honnêtement, je me suis demandé à plusieurs reprises si j'allais arrêter ma lecture ou non, car je n'arrivais pas à accrocher à la plume de l'auteure. Et puis, j'ai lutté, parce que malgré tout, je voulais apprendre à apprécier ce livre, à savoir ce qu'il avait de si particulier, et pourquoi il était si controversé. Soit on aime, soit on aime pas. Eh bien, au final, je suis dans la première catégorie !
À partir du moment où j'ai compris qu'il fallait que je passe au-dessus du caractère trop gamin de Laurel, j'ai vraiment aimé ma lecture. Je l'ai même dévorée. Mais pas comme un livre que j'ai adoré, que j'ai clairement aimé. Plutôt comme un livre dont je voulais avoir la fin, une explication et surtout, voir comment Laurel allait se sortir de tout cela. Mais ce que j'ai particulièrement aimé, ce sont surtout ces lettres destinées à des célébrités disparues trop jeunes. Ces lettres touchantes, qui nous permettent, nous aussi, de se sentir plus proches d'eux.
Car bien que Laurel y parle avant tout de sa vie, de son premier amour, de cette amitié qui naît entre elle et deux jeunes filles, elle parle aussi à ces disparus, comme si elle se trouvait en face d'eux. Elle leur explique son ressenti quant à leur mort, ce qu'elle trouve idiot dans leur comportement, et en même temps, elle nous apprend des choses qu'on ne sait pas forcément sur eux. Donc au-delà d'un roman fort en émotions, c'est aussi un roman instructif.
Outre ça, j'ai aussi aimé l'évolution des personnages, des liens entre chacun d'entre eux. Mais particulièrement celui entre Laurel et son père. Fragilisés par la mort de May, leur relation s'est étiolée au fil des jours, pour au final se renfermer chacun dans leur coin, sans oser parler l'un à l'autre. Mais au fil des pages, cet amour père/fille revient peu à peu. Il est tout d'abord timide, puis devient logique et beau. L'amitié qu'elle tissé aussi avec Nathalie et Hannah est sympa à suivre. Bien que je ne les sentais pas au départ, j'ai vite revu mon jugement. Ce sont des filles bien, qui sont un véritable pilier pour Laurel, qui ne sait plus très bien où elle en est de sa vie.
Et puis, nous avons tout simplement Laurel. Seule. À deux. À plusieurs. Mais surtout seule. Des pensées. Ses pérégrinations. Ses doutes. Ses peurs. Ses colères. Ses incompréhensions. Une adolescente normale, en somme. Mais qui cache plus qu'un lourd secret en elle. Mais grâce à ces lettres qui n'étaient qu'un devoir, elle finira par s'ouvrir aux autres, à comprendre qu'elle n'est pas seule. Et c'est là qu'on se rend compte du pouvoir de l'écriture. À quel point il peut aider une personne mal en point, même si tout ce qui s'était mis sur papier restera secret et intime. Ça permet d'extérioriser tout ce qu'on ressent.
En résumé, j'aimerais vous en dire plus sur ce roman, mais il est à découvrir dans son entièreté pour le comprendre et l'apprécier à sa juste valeur. Ou ne pas l'aimer. Mais en tous les cas, on ressort bizarres de cette lecture. Elle ne laisse pas indifférent, qu'on ait aimé ou non. Ce roman véhicule de beaux messages qu'il faut retenir.
Lien : http://lire-une-passion.weeb..
Laurel a perdu sa soeur quelques mois plus tôt, et quand son professeur d'anglais demande à ses élèves d'écrire une lettre à un disparu, elle décide de choisir Kurt Cobain, parce que sa grande soeur May l'aiderait. Puis au fil des jours, cette lettre qui devait être unique devient plus que cela. un exutoire, une façon à elle de parler de sa vie quotidienne, intime, en échangeant avec des personnes disparues. Pas que Kurt, mais bien d'autres encore. Mais jusqu'où tout cela va la mener? Va-t-elle enfin trouver la paix en elle?
Comme je vous le disais plus haut, les 100 premières pages ont été assez compliquées pour moi. J'avais vraiment du mal à m'attacher à Laurel, que je trouvais trop gamine à mon goût et avec une plume assez particulière. Honnêtement, je me suis demandé à plusieurs reprises si j'allais arrêter ma lecture ou non, car je n'arrivais pas à accrocher à la plume de l'auteure. Et puis, j'ai lutté, parce que malgré tout, je voulais apprendre à apprécier ce livre, à savoir ce qu'il avait de si particulier, et pourquoi il était si controversé. Soit on aime, soit on aime pas. Eh bien, au final, je suis dans la première catégorie !
À partir du moment où j'ai compris qu'il fallait que je passe au-dessus du caractère trop gamin de Laurel, j'ai vraiment aimé ma lecture. Je l'ai même dévorée. Mais pas comme un livre que j'ai adoré, que j'ai clairement aimé. Plutôt comme un livre dont je voulais avoir la fin, une explication et surtout, voir comment Laurel allait se sortir de tout cela. Mais ce que j'ai particulièrement aimé, ce sont surtout ces lettres destinées à des célébrités disparues trop jeunes. Ces lettres touchantes, qui nous permettent, nous aussi, de se sentir plus proches d'eux.
Car bien que Laurel y parle avant tout de sa vie, de son premier amour, de cette amitié qui naît entre elle et deux jeunes filles, elle parle aussi à ces disparus, comme si elle se trouvait en face d'eux. Elle leur explique son ressenti quant à leur mort, ce qu'elle trouve idiot dans leur comportement, et en même temps, elle nous apprend des choses qu'on ne sait pas forcément sur eux. Donc au-delà d'un roman fort en émotions, c'est aussi un roman instructif.
Outre ça, j'ai aussi aimé l'évolution des personnages, des liens entre chacun d'entre eux. Mais particulièrement celui entre Laurel et son père. Fragilisés par la mort de May, leur relation s'est étiolée au fil des jours, pour au final se renfermer chacun dans leur coin, sans oser parler l'un à l'autre. Mais au fil des pages, cet amour père/fille revient peu à peu. Il est tout d'abord timide, puis devient logique et beau. L'amitié qu'elle tissé aussi avec Nathalie et Hannah est sympa à suivre. Bien que je ne les sentais pas au départ, j'ai vite revu mon jugement. Ce sont des filles bien, qui sont un véritable pilier pour Laurel, qui ne sait plus très bien où elle en est de sa vie.
Et puis, nous avons tout simplement Laurel. Seule. À deux. À plusieurs. Mais surtout seule. Des pensées. Ses pérégrinations. Ses doutes. Ses peurs. Ses colères. Ses incompréhensions. Une adolescente normale, en somme. Mais qui cache plus qu'un lourd secret en elle. Mais grâce à ces lettres qui n'étaient qu'un devoir, elle finira par s'ouvrir aux autres, à comprendre qu'elle n'est pas seule. Et c'est là qu'on se rend compte du pouvoir de l'écriture. À quel point il peut aider une personne mal en point, même si tout ce qui s'était mis sur papier restera secret et intime. Ça permet d'extérioriser tout ce qu'on ressent.
En résumé, j'aimerais vous en dire plus sur ce roman, mais il est à découvrir dans son entièreté pour le comprendre et l'apprécier à sa juste valeur. Ou ne pas l'aimer. Mais en tous les cas, on ressort bizarres de cette lecture. Elle ne laisse pas indifférent, qu'on ait aimé ou non. Ce roman véhicule de beaux messages qu'il faut retenir.
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