Ce roman est l'un des tout premiers de la romancière, réédité en version revisitée et modifiée.
La taxidermie, vous connaissez ?
Mais si, ces animaux empaillés qu'on posait sur le poste de télévision (c'est comme ça qu'on disait). Aujourd'hui ces ornements ont disparu, il faut dire que vu l'épaisseur de nos écrans, il faudrait qu'on empaille... les mouches.
Sonja Delzongle nous présente, dans son roman
le hameau des purs, un taxidermiste un peu particulier. Ce ne sont pas les animaux qu'il éviscère mais les humains. Après tout pourquoi pas... on éventre, on vide et on remplit de terre et de cailloux. Voilà, c'est fait, plus qu'à recoudre.
Audrey Grimaud, une journaliste, arrive sur les lieux d'un incendie d'origine criminel qui vient de faire sept victimes. C'est une partie de son passé qui ressurgit, en effet, elle le connaît ce Hameau elle y venait en vacances lorsqu'elle était enfant, chez ces Purs, cette secte que son père avait quitté pour une femme.
C'est là aussi que rôde ce fameux tueur cité plus haut.
Dans un premier temps, l'auteure vous met dans la peau de la journaliste, entre l'enquête et le retour sur son passé, puis, tout bascule.
Telle l'araignée, Delzongle a tissé sa toile, elle vous y a attiré. Trop tard, vous êtes pris. Emmêlés. Vous cherchez l'issue. Vous l'apercevez. Vous vous précipitez. Oui... la lumière... Mais c'est Machiavel.
Vous n'avez rien compris.
Prisonnier je vous dis.
Vous voulez connaître la vérité ?
Vous n'avez pas le choix, il vous faut lire
le hameau des purs jusqu'au bout.
Excellent thriller, avant-goût de ce qui sera le style
Sonja Delzongle que nous sommes nombreux à apprécier aujourd'hui.