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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Notre Alix Senator semble toujours aussi juvénile en couverture de ce tome 5 : le hurlement de Cybèle, pour lequel Valérie Mangin et Thierry Démarez se sont adjoint un nouveau coloriste : Jean-Jacques Chagnaud.

Comme on en a presque l'habitude, cela commence par un drame : une femme en fuite, incapable de prononcer le moindre mot, est dévorée par une lionne sous les regards satisfaits de deux eunuques, des galles, prêtres de Cybèle, à Pessinonte, en Asie Mineure, la Turquie actuelle.
Nous sommes toujours en 12 av. JC. Alix a traversé le Bosphore, accompagné de Titus et Khephren. Superstitions, croyances et fadaises destinées à faire avaler tout et n'importe quoi au peuple, sont ici à leur comble avec le culte de Cybèle, la Grande Mère, dont la pierre noire est à Rome.
Pendant que Titus flirte avec Camma qui recherche sa soeur, Khephren est obsédé par le temple de la déesse. Il va au lupanar, boit et… Nous visitons le sanctuaire, ses cuisines, assistons à quelques scènes d'horreur car des pièges attendent nos héros.
Les Galles, ces eunuques qui se castrent eux-mêmes pour servir la déesse entretiennent le leurre complet des croyances, les attisent et y trouvent leur compte et servent les intérêts de ceux qui les protègent.

N'oubliez pas de consulter le site http://www.alixsenator.com/encyclopedie.vrai-faux.html pour vérifier l'exactitude de certains faits racontés dans chaque album.


Lien : http://notre-jardin-des-livr..
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Kephren part pour le temple de Cybèle, convaincu que là-bas l'attend son destin de puissance et d'immortalité. le Titus le suit, inquiet pour son frère, en profitera pour conter fleurette à une petite orpheline qui a perdu sa soeur.

L'histoire commence plutot pas mal avec des mystères et un ado rebelle. J'ai tendance à trouver les deux enfants d'Alix un peu trop manichéen. Entre le gentil Titus toujours dans le droit chemin et Kephren qui bascule dans la vengeance et le désir de pouvoir... A voir comment cela va tourner.
Alix est un grand absent de ce tome, n'apparaissant qu'à la fin pour une résolution un peu trop rapide à mon gout.
On a clairement l'impression que ce tome introduit la suite, à voir donc avec le prochain tome.
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Voici un bon tome de cette série que je trouve réussie jusqu'à présent.
Titus et Kephren sont les véritables héros de cet opus qui se passe à Pessinonte et nous dévoile les particularités (historiques) du culte de Cybèle.
Mangin fait du bon travail en nous instruisant tout en nous faisant vivre une aventure plus mesurée mais néanmoins efficace.
Mais mesurée ne veut pas dire sans danger et Kephren l'apprendra à ses dépends.
Je ne connaissais que peu les galles mais il me semble que l'image qu'en donne cette BD est fort proche de ce que l'histoire et l'archéologie nous ont permis de connaitre.
Pour l'histoire dans son ensemble, on peut juste regretter un certain manichéisme qui n'est pas sans rappeler celui de la série originelle.
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Comme toujours Alix Senator tient ses promesses. Un très bon deuxième tome pour ce second cycle.
Ici les personnages centraux sont Khephren et Titus. Qui sont foncièrement opposés après étaient si proches dans les tomes précédents. Khephren qui a succombé au côté obscur de la force à la recherche de la puissance et de l'immortalité, contre le sage et obéissant Titus, un peu fils à papa. le tout saupoudré par un Alix en père inquiet et en sénateur puissant et efficace. Je trouve qu'il y a un bel équilibre et des personnages plus profond.
Il en va de même pour l'action. Un peu fleur bleu pour Titus et très sombre pour Khephren. Il y en a pour tout le monde. Il y a du coup des changements de rythme et d'ambiance, du suspense, du mystère et de l'action.
Et il est agréable de découvrir une région différente de l'Empire Romain à chaque tome, et grâce au site d'Alix Senator on apprend ce qui est vrai et ce qui est faux.
Et évidemment toujours les dessins très beaux.
On a hâte de savoir ce qu'il va advenir des personnages auxquels on s'est attaché.
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Khephren et Titus se trouvent en Asie Mineure. Khephren espère pénétrer dans le sanctuaire de la Sybille de Marpessos afin d'obtenir le pouvoir et l'éternité, comme l'annonces les livres sibyllins. Mais il risque gros en offensant les galles, les prêtres protecteurs du Sanctuaire...
Un récit qui tourne donc autour des fils d'Alix qui vont encore se fourrer dans des aventures dangereuses (bon l'Antiquité est un monde dangereux en soi).
Visiter le monde antique, ici avec les enfants d'Alix, est toujours aussi réaliste et passionnant. Un épisode tragique et violent qui commence et fini par 2 scènes plutôt sordides qui dénotent bien d'un réalisme assumé et d'une époque implacable.
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Alors là, la série grimpe de plusieurs niveaux. Valérie Mangin s'est lâchée. On n'est plus dans la BD pour jeunes adolescents : il y a quand même des scènes plus adultes avec du sexe, une maison close ou des mutilations.

L'album débute même par une planche très crue qui permet de mettre le lecteur dans l'ambiance très sauvage de cet épisode : une femme apparemment muette se fait dévorer par une lionne et ses lionceaux.
A la fin du tome précédent, Khephren avait lu le dernier livre sibyllin et avait compris que s'il rendait hommage à Cybèle la déesse lui procurerait puissance et éternité. Donc il s'est enfui pour Pessinonte, ville d'Asie Mineure (la Turquie actuelle) où est situé le temple de Cybèle. Pas de chance pour lui, Titus l'a suivi et renseigne par lettre Alix sur ses faits et gestes.
Arrivés à destination, les deux garçons vont suivre des chemins opposés. Titus va tomber amoureux d'une voleuse orpheline, blonde comme lui, qui est à la recherche de sa soeur aînée prostituée (on est loin de la série gentillette initiale de Jacques Martin !). Khephren, lui, rode autour du temple de Cybèle afin d'y pénétrer. Sauf que c'est interdit, à moins d'être une femme ou un galle, un grand-prêtre qui s'est personnellement mutilé (ce n'est pas le petit doigt qu'il s'est coupé, ça serait trop facile, mais le service trois pièces !). Et c'est là que les chemins des deux garçons vont se recroiser car la dernière fois que la soeur prostituée a été vue c'était en compagnie de deux galles, elle n'avait pas l'air d'être consentante et ils se dirigeaient vers le temple...

Bon, personnellement, c'est pour l'instant l'album de la série que je préfère. Alors que, paradoxalement, c'est celui dans lequel le supposé héros, Alix pour ne pas le nommer, n'apparaît presque pas. Il faut dire que Valérie Mangin ne peut pas le faire participer à trop de scènes d'action puisque c'est un sénateur quinquagénaire (donc presque un vieillard pour l'époque !). C'est donc quand les jeunes Titus et Khephren jouent les premiers rôles que la série devient enfin intéressante.

Bien qu'"Alix Sénator" soit aussi une série historique se déroulant 60-70 ans avant "Murena", elle en est nettement inférieure, tant scénaristiquement que graphiquement. Les dessins figés de Thierry Démarez sont à mille lieues des chefs d'oeuvre de Philippe Delaby.
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Ce tome est centré sur le culte de Cybèle. La recherche de Kephren le mène en effet sur les traces d'une statue de cette dernière déesse. le culte de Cybèle et l'originalité de ses prêtres sont mis en lumière avec une vision assez romano-centrée considérant ce culte sous ses aspects sombres, pour ne pas dire barbares.

A noter que parfois les expressions des personnages sont un peu exagérées dans le graphisme et les mains ne sont pas toujours bien réalisées.

Pour autant, le scénario se tient, même si on se demande pourquoi Alix suit Kephren dont le dérangement mental est criant dans des aventures aussi dangereuses et lointaines.
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Le jeune Khephren, fils adoptif d'Alix, est dans une période trouble d'adolescence prolongée. Dolto dirait qu'il se construit, en opposition à ses pères (il est en fait le fils d'Enak et ça se voit, il est aussi pénible, naïf et immature que l'était papa).

Sur la foi d'une prophétie un peu Cy...sibylline récoltée auprès d'une des prêtresses d'Apollon à Delphes et conforté par les écrits des livres sybillins qu'il a dérobés (cf. l'épisode précédent) il est persuadé que la déesse si be...Cybelle accordera à ses adorateurs la gloire et la vie éternelle. Pour un chi...jeune homme rêvant d'un destin à l'Alexandre le Grand, c'est du pain bénit.

Khephren décide donc sur un coup de tête, de partir pour Pessinonte, cité Galate, située dans l'actuelle Turquie.
En tentant de pénétrer le temple de Cybèle gardé par les terribles Galles, le jeune homme va perdre bien plus que ses illusions.
En même temps, quand on arrive sur les terres du légendaire du roi Midas, il ne faut pas s'attendre non plus, à avoir du pot.

Cette séquelle des aventures d'Alix (il est désormais cinquantenaire et sénateur romain) se poursuit, avec les mêmes défauts et qualités que les volumes précédents, mais avec un ton singulièrement durci.

Les aventures précédentes ne m'avaient pas enthousiasmé. Celle-ci, sans être extraordinaire marque néanmoins un tournant. La minutie un peu scolaire (au bon sens du terme) dans les détails historiques chers à Feu Jacques Martin est réduite au minimum et Alix lui-même, s'efface au profit de ses enfants.

Et puis, âmes sensibles, cette fois, c'est du brutal.

La scène de coucherie et celle de torture tarantinesque, sont assez décoiffantes.
A ce rythme, les prochains volumes verront un Alix drogué, lutter contre des Hittites zombies au cours d'une orgie débridée. On peut adhérer ou pas à ce parti-pris, mais cette fois, la série s'éloigne du modèle.

Au niveau du dessin, on se retrouve par contre, en terrain connu. Thierry Démarez alterne scènes magnifiques et personnages un peu figés. Encore une fois, n'est pas Delaby qui veut. Mais dans l'ensemble, c'est quand même du beau travail. Idem pour la somptueuse mise en couleurs de Jean-Jacques Chagnaud.
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