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Critique de Deslivresalire


En fouillant dans les papiers de son père récemment décédé, Louis Barthes, notaire parisien à la retraite, découvre à 73 ans un certificat de décès à son propre nom, datant du 18 février 1942, soit trois jours après sa naissance.

Commence pour lui une bien tardive et difficile enquête sur son histoire, d'autant que la plupart des protagonistes de l'époque sont aujourd'hui décédés.

Loin de là, en Lozère, Mathieu Vicenti et Agathe Bordes, deux gendarmes nîmois, démarrent eux aussi une enquête, suite à la découverte du corps d'une jeune fille, abandonné et manifestement jeté sans autre forme de procès en contrebas de la route.

En dehors du passage remarqué d'une Porche Panamera roulant à tombeau ouvert dans les petits villages de montagne proches du lieu de la découverte, aucune piste sérieuse ne permet aux gendarmes d'avancer dans leur enquête.

Mais à Interpol, certains aspects de la victime interpellent le capitaine Olivier Merlot, qui travaille sur une affaire bien particulière depuis de nombreuses années.

Ces deux évènements, tellement différents, finiront-ils par se rejoindre ?

A mon avis :
Le cheptel est un petit pavé, mais il vaut le coup d'être entamé.

Oui, parce que c'est un roman bien construit, fluide dans son déroulé, clair dans ses énigmes, précis dans ses descriptions et intéressant dans son scénario.

Les premières pages du livre m'ont un peu dérouté néanmoins, car on est perdu par des références d'un autre temps alors que le récit se déroule au présent. Mais cela ne dure que quelques pages et on comprend assez vite le pourquoi du comment. Et puis c'est bien d'être dérouté de temps en temps !

Les deux pans de l'histoire (celle de Louis Barthes et celle de Mathieu et Agathe) sont évoqués dans un premier temps de manière désordonnée, pour être ensuite délivrées à tour de rôle au fil des chapitres et de manière systématique. Cela donne un rythme particulier au récit mais permet de rendre le lecteur impatient d'avancer plus loin dans sa lecture.

Car il y a matière à s'impatienter de lire la suite : on est facilement pris dans l'histoire et les personnages étant relativement attachants, on est entraîné par leurs déboires et on tourne les pages avec avidité.

D'autre part, plusieurs rebondissements au cours du récit sont inattendus et plongent le lecteur dans une atmosphère très proche de la réalité.

Bref, comme souvent dans les très bons livres, il n'est pas nécessaire d'en écrire des pages.

Commencez simplement la lecture du Cheptel et vous ne pourrez pas en sortir avant la fin.

Retrouvez d'autres avis sur d'autres lectures sur mon blog :
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