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Critique de Zazette97


"Papoua" est un roman de l'écrivain-ethnologue-psychologue-cinéaste-journaliste français Jean-Claude Derey publié cette année aux éditions Alphée.
Comme le titre le laisse deviner, ce récit d'aventures nous plonge au fin fond de la Papouasie (connue aussi sous le nom de "Nouvelle-Guinée", pays situé au nord de l'Australie) où nous faisons la connaissance d'un jeune narrateur, François, en passe de devenir le premier prêtre papou.
Le jeune homme sera amené à accompagner Monseigneur, son père d'adoption, en mission chez les Fouyoughé, un peuple cannibale habitant la chaîne des Etoiles.
Cette expédition sera l'occasion pour François (et pour le lecteur) de confronter sa vision à celle d'un peuple dont le mode de vie se veut radicalement différent du sien...

Autant le dire d'emblée, je n'ai pas choisi ce livre. D'ailleurs, si je l'avais aperçu en librairie, je l'aurais à peine regardé, le temps de me dire "oh quelle belle couverture!" et je serais passée à autre chose.
Quoiqu'il en soit, voici une belle couverture, à mi-chemin entre un cliché "Geo magazine" et une photo Toscani.
Bref. Passé l'effet "oh c'est zoli", j'ai découvert (avec horreur) le quatrième de couverture qui mentionnait un récit d'aventures avec pour toile de fond le sujet de la religion (beurk).
J'ai reposé le livre en me disant "Cynthia, mais qu'est-ce qui t'a pris de t'inscrire à ce partenariat mystère et d'ainsi accepter de recevoir un livre sans savoir à l'avance de quel genre il s'agirait?".
C'est donc la mort dans l'âme (bon d'accord j'exagère un chouia) que j'ai commencé ce roman. Les 100 premières pages étaient loin de me rassurer. Il n'y fut pratiquement question que de Malin et de sexe abordé de façon...assez crue et parfois "surjouée"...

Soit. Après ces histoires de "sève", de "noisettes", de "lait" arrive la seconde partie consacrée à la rencontre du jeune homme et du prêtre avec les Fouyoughé, qui sont un genre d'irréductibles gaulois en version pagnes et gouache.
Comme nous le signale l'auteur au début du récit, nous sommes dans "l'île la plus inhospitalière du monde" et dans cette fameuse région montagnarde appelée chaîne des étoiles, la population y apprécie particulièrement les gigots...humains.
Nous sommes donc loin du Mythe du bon sauvage à la Montaigne...
La rencontre entre le prêtre (qui pratique la médecine avec les moyens du bord...) et le chamane (qui attend de voir ce qui se passe quand on jette un corps dans la rivière) sera l'occasion d'aborder le choc des cultures et d'opposer points de vue "païen" et catholique.
Entre les uns, cannibales et "barbares" et les autres qui prêchent tout en pêchant, j'avoue que je suis complètement restée en dehors de ce récit. Je l'ai donc abandonné à la page 219 (sur 360), à bout de ma dernière once de curiosité.
Il faut dire que ce genre de passage n'était pas pour me motiver...

En quelques mots, j'aurais préféré être consultée un minimum sur mes goûts (à défaut de laisser le choix entre plusieurs titres) avant de recevoir un livre, cela m'aurait évité une déception et aurait sûrement davantage fait plaisir à quelqu'un d'autre.
Ce roman n'est pas foncièrement mauvais mais il n'était absolument pas pour moi.
Lien : http://contesdefaits.blogspo..
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