AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de lechristophe


Le diptyque "Malefosse" raconte la rencontre entre Gunther et Pritz les deux héros de la série "Les chemins de Malefosse", une grosse vingtaine d'années avant le premier tome.

Au début des années 1560, Gunther est un jeune traducteur de Nuremberg que son travail n'intéresse pas et qui lui préfère le métier des armes. Son père est un marchand d'armes renommé parmi les calvinistes européens qui est, de plus, sur le point d'améliorer le fonctionnement des armes à feu. Cette invention serait l'arme secrète ultime permettant la victoire des armées protestantes sur celles des catholiques lors des guerres de religion qui s'annoncent. Une nuit, alors que Gunther va à un rendez-vous galant, il assiste au meurtre de son père pour lequel il se retrouve accusé traitreusement par son propre frère. En fuite, il devient le garde du corps de Théodore de Bèze, grand calviniste (que les auteurs ont transformé en fanatique extrême) en voyage à travers la France jusqu'à La Rochelle. C'est dans ce port que débarque un aventurier de retour des Amériques nommé Pritz. Désargenté, il y est bien vite missionné par les catholiques pour assassiner Théodore de Bèze...

Je viens de terminer la lecture des vingt-quatre tomes de la série "Les chemins de Malefosse" et je peux dire que même si les aventures de Gunther et Pritz dans la France de Henri IV sont intéressantes, elles n'en restent pas moins assez nébuleuses dans de nombreux albums. Daniel Bardet avait le chic de compliquer outre mesure ses scénarios. Ici, c'est tout le contraire. le scénario de Xavier Gelot est clair, les dessins de François Dermaut sont magnifiques, nettement meilleurs que dans la série initiale.

Un très bon album qui dénonce l'absurdité des religions qui comportent toutes des fanatiques (apparition du tristement célèbre, pour les lecteurs de la série-mère, Jean Louvel en pleine action).
Commenter  J’apprécie          20



Ont apprécié cette critique (2)voir plus




{* *}