Fin de la partie sur la recherche de la Croix de Pierre...
Desberg lâche des tonnes d'informations, ses héros brouillent encore les cartes. Où est passée Ansea? le Hussard semble bien à la coule avec Fenice. Cela cache-t-il quelque chose? Et ces sous-entendus de plus en plus nombreux sur le père du Scorpion que tout le monde comprend sauf l'intéressé...
Cela dit, on parcourt du terrain plus rapidement qu'en TGV dans ce tome. Les coïncidences se multiplient. Ce n'est jamais idéal. Cela tempère un peu mon enthousisame.
Les férus d'Histoire n'avaleront pas le secret des Templiers et la lecture que
Desberg fait de leurs objectifs et des raisons qui ont conduit à la dissolution de l'ordre. C'est un peu gros. Et peu convaincant pour les historiens. Mais c'est intéressant et cela cadre avec le propos de
Desberg sur la religion et la place de l'église.
Par ailleurs,
Desberg en garde sous le coude. Car tout en se terminant un volet important de la quête du Scorpion, ce tome 6 relance l'antagonisme entre Trebaldi et le Scorpion, tout autant qu'il réintègre la lutte entre les familles dans l'intrigue. Preuve qu'il est temps de tourner la page de l'épisode en Terre Sainte.
De plus,
Desberg a tant et si bien rempli son tome qu'il nous épargne les rondeurs dénudées de ses héroïnes, qui masquent souvent une certaine faiblesse du récit.
J'ai pris un pied d'enfer à le lire, et à admirer les dessins de Marini qui se surpasse (comme si c'était possible).
Commenter  J’apprécie         60