Citations sur Propos de O. L. Barenton, confiseur (22)
On croit d’abord qu’on travaille pour soi ; on se figure ensuite qu’on travaille pour sa femme ; on est persuadé plus tard qu’on travaille pour ses enfants ; on s’aperçoit en fin de compte que, pendant tout le temps, on a travaillé pour travailler.
Aide-toi, l'État ne t'aidera pas.
Lorsque plusieurs questions urgentes se présentes à la fois, choisissez la plus embêtante, c'est sûrement la plus pressée.
L'homme ne se nourrit pas seulement de pain ; il faut donner à ceux qu'on emploie un salaire et un idéal . Mais l'homme se nourrit d'abord de pain ; il ne faut pas oublier le salaire sous le prétexte qu'on fournit l'idéal .
Le capital c'est du travail accumulé.Seulement comme on ne peut pas tout faire ,ce sont les uns qui travaillent et les autres qui accumulent.
Tout se paie. Il y a deux monnaies : l'argent et la satisfaction de vanité.
Si vous avez le choix, et si vous êtes débiteur, payez en vanité, car c'est une monnaie que vous émettez vous-même et dont l'émission n'a pas de plafond.
Si vous êtes créancier, choisissez l'argent : vous aurez le reste par surcroit.
Ce qu'on nomme bénéfice d'un exercice social est un chiffre arbitraire à l'intérieur d'un domaine limité inférieurement par la crainte de l'Assemblée Générale et supérieurement par la crainte de la correctionnelle .
Un homme arrivé ne bouge plus.
De tous les usages que le peuple peut faire du peu d’argent qu’il a, la générosité est le seul qui l’égale aux riches. Il le sait.
Le pourboire est un facultatif catégorique ; on a le droit de ne pas donner de pourboire ; on n’en a pas la liberté.
Il y a trois manières de se ruiner, disait le grand Rothschild : le jeu, les femmes - et les ingénieurs. Les deux premières sont plus agréables - mais la dernière est plus sûre.