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Critique de Jeanfrancoislemoine


Quoi de mieux que de s'offrir " Mamma Roma " , juste au retour d'un sublime séjour au coeur de la capitale italienne , inondée de soleil , les rues noires d'une foule colorée , bruyante mais chaleureuse . Bon , un moyen de prolonger par la lecture les chemins de ce spectacle permanent où chaque rue révèle des trésors uniques au monde . Bref , me voilà avec ce gros pavé de 800 pages , juste paru en " poche " ( toujours cela de gagné ) , entre les mains pour poursuivre le rêve plus sûrement que grâce à la piécette jetée dans la fontaine de Trévi .Notez bien que ce geste , réalisé il y a de cela trente ans , nous a permis , aprés notre fille , d'y conduire notre petite fille : ça marche ! Pour notre génération suivante , ce sera un épisode qui s'inscrira sans nous mais ce qui est pris n'est plus à prendre ....Contrairement à ce que l'on pourrait penser , c'est un voyage dans la construction de l'Italie contemporaine que nous allons effectuer , dans les années 1870 , trés précisément , avec trois orphelins qui vont , forcément se rencontrer et à qui nous allons nous attacher pour vivre avec eux la fin du siège de Rome et la naissance de la nation transalpine . Bien entendu , une multitude de personnages vont graviter autour de ces jeunes gens , aides ou adversaires et donner au récit un petit côté aventures du XIXème siécle à ce foisonnant roman .J'ai adoré retrouver ce parfum des " Misérables " , d'"Oliver Twist "qui m'ont sans doute , en me faisant imaginer " un autre monde " , offert cet amour de la lecture qui ne m'a jamais quitté . Ce roman , c'est un récit foisonnant , touffu , dense , plein de rebondissements , avec des voyous , des héros , des traîtres , des vieux ( et vieilles ) sâges , des amoureux à l'avenir incertain car en permanence menacé , bref , un feuilleton que l'on quitte à regret le soir pour mieux lui donner rendez - vous le lendemain , une météorite qui nous laisse comme orphelin lorsque se tourne la page 810 , vous savez , ce moment de vide sidéral qui nous étreint quand il faut se tourner vers d'autres horizons .
Vous m'avez compris , l'affect a joué son rôle en ce qui me concerne , je ne voudrais pas trop me montrer , comment dire , " admiratif ". L'auteur n'en a du reste pas besoin et si le contexte historique pourra appeler quelques nuances de la part des historiens , il n'en constitue pas moins un évènement majeur .Quant au cadre .Que dire ? Rome c'est ... bellissima , non ?
J'ai passé deux trés bons moments , l'un sur place , l'autre dans les lieux avec des personnages imaginaires touchants , adorables ou détestables . Ce que je peux dire c'est que je vais encore rester en Italie avec d'autres romans .
Je vous en parlerai plus tard . A bientôt , chers amis et amies et ...attention au Covid qui pointe à nouveau un peu trop son nez . Peut - être faudrait - il appeler l'Albanese ? Qui c'est ? Un personnage du roman ...
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