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Critique de Meygisan


Ce tome 4 qui conclut le premier cycle me laisse sur un sentiment mitigé, lequel finalement me laisse perplexe quant au cycle lui même. En effet, tout n'est pas révélé comme on pouvait s'y attendre. Des zones d'ombres sont laissées volontairement dans l'ombre quand d'autres éléments nouveaux apparaissent sans qu'ils soient résolus, alors qu'ils ont à voir avec l'intrigue principale. C'est comme si l'auteur avait choisi de semer des graines un peu partout dans le cycle, des graines potentiellement développables dans un avenir. C'est un peu comme s'il s'assurait l'avenir de sa série. Ce tome illustre parfaitement cela avec deux personnages en particulier. D'abord Takeo lui même qui, comme le précise le moine bouddhiste n'est "qu'un simple ronin, poussé par le destin et guidé par la main du grand Bouddha". C'est comme s'il ne faisait que passer par là, prêter son sabre, et qu'il reprenait sa route. Tout au long du cycle, des allusions très nettes sont faites à propos de l'île sans nom, véritable objectif du samouraï. L'on sent bien la volonté de l'auteur de nous raconter une autre histoire. Il en ainsi également de l'une des soeurs de l'ombre qui semble lié au tatouage que porte le samouraï, et l'on apprend dans cet album que ce tatouage est lié de près à la famille de Takeo.
C'est un peu décontenançant puisque d'un côté, nous avons l'assurance que l'auteur maîtrise son histoire et qu'il sait à peu près où il va, mais d'un autre c'est frustrant puisqu'on peut à juste titre s'attendre sans doute à une série à rallonge. À ce stade impossible de se prononcer. Toujours est il que ce tome vaut le détour plus par ses magnifiques décors, idéalement illustrés, par le souffle épique qui s'en dégage comme en témoigne cette superbe triple page de la grande bataille. On apprendra grâce à l'appendice que ce fut pour lui un véritable pari.
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