Récit touchant, simple, honnête et, c'est vrai, quelque peu impudique, mais comment l'auteure pouvait-elle raconter sa vie avec pudeur et évoquer sa sexualité, sujet très présent chez les beatniks, sans casser la distance de ce tabou? le mouvement (admettons le terme) beatnik, précisément, fut/est fait de cela, la vie vécue et ressentie avec tout son être, esprit et corps, et non pas limitée aux sensations du bout des doigts.
Ce récit donne à imaginer la vie des beatniks qui s'est ensuivie et fait quelque peu voyager: Greenwich Village, les maisons bleues de SF…
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