Dans ce roman autobiographique Diane di Prima nous dévoile un pan de sa jeunesse bohème . Période pendant laquelle elle s'emploie surtout à mettre en pratique les principes de Wilhelm Reich , le grand maître à penser de la révolution sexuelle . Résultat : on frôle l'overdose de sexe ! C'est dommage de ne connaître l'auteur que par ce texte car elle a été un membre actif de la scène beat new yorkaise et à écrit une trentaine d'ouvrages dont deux sont autobiographiques. A ma connaissance seul " mémoires d'une beatnik " a été traduit en français, probablement parce qu'il a fait scandale à sa sortie en 1969.
Pour ma part j'aurais préféré en découvrir un peu plus sur cette génération des sixties en rébellion et beaucoup moins sur les pratiques amoureuses de l'auteur.
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Récit touchant, simple, honnête et, c'est vrai, quelque peu impudique, mais comment l'auteure pouvait-elle raconter sa vie avec pudeur et évoquer sa sexualité, sujet très présent chez les beatniks, sans casser la distance de ce tabou? le mouvement (admettons le terme) beatnik, précisément, fut/est fait de cela, la vie vécue et ressentie avec tout son être, esprit et corps, et non pas limitée aux sensations du bout des doigts.
Ce récit donne à imaginer la vie des beatniks qui s'est ensuivie et fait quelque peu voyager: Greenwich Village, les maisons bleues de SF…
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Bruno Doucey et Murielle Szac vous lisent un poème au coin du feu...
"Pas d'problème Poème de fête", par Diane di Prima, traduit par Annalisa Mari Pegrum & Sébastien Gavignet. À retrouver dans l'anthologie "Beat Attitude – Femmes poètes de la Beat Generation".