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Critique de Le_chien_critique


Suite au Bifrost n.85 consacré à Thierry di Rollo, j'avais envie de me confronter aux écrits de l'auteur. Voilà la première pierre.

Un demain assez sombre dans cette SF qui m'a fait penser à un autre écrivain français en la personne de Roland C. Wagner et de son roman Les Derniers jours de mai, notamment par son découpage et sa seconde partie erratique. Et ce n'était pas la partie qui m'avait le plus emporté.
J'ai choisi de commencer par ce roman à cause du mot porion figurant dans le pitch et qu'
Au nord, c'étaient les corons
La terre c'était le charbon
Le ciel c'était l'horizon
Les hommes des mineurs de fond
(Ravi si cet air vous trotte dans la tête pendant quelques heures)

Pour en revenir à nos hyènes, le texte se découpe en deux parties : l'une raconte la vie de lâche de Pennbaker, porion dans ce monde où le pétrole a préféré se tirer plutôt que de supporter l'humanité. Et cette dernière s'est donc mise en tête de retrouver le filon du charbon, de manière outrancière comme à son habitude avec comme résultat la transformation du jour en "nuit claire". Par petite touche, l'auteur nous dévoile ce monde irréel et l'histoire de ce Pennbaker. L'écriture est magnifique, empreinte de poésie. Je me suis plongé pleinement dans cet univers dystopique en compagnie de ce porion solitaire et de sa fille CloseLip. Une partie que j'ai apprécié pleinement.

Puis vient l'errance-violence en U-Zone. Et là, j'ai eu beaucoup de mal à lâcher prise. Comme dit plus haut, j'avais l'impression d'une ballade en psychosphère wagnerienne, la réalité se disloque et je n'ai pas réellement compris où voulait en venir Thierry di Rollo. En outre, la quête de l'antihéros m'a paru vaine et creuse, mais c'est juste une question de perception.

Un bilan mitigé donc, mais la découverte d'une belle plume, de tristes animaux, de belles idées pour un final désespérant et logique. Et ce titre : La profondeur des tombes, magnifique.
Et l'envie de continuer à explorer une autre face de l'auteur.
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