Pour cet album, je suis totalement sorti de ma zone de confort. C'est d'ailleurs ce qui m'a donné envie de le découvrir. Avec Gentlemind, nous traversons l'Atlantique direction New York, nous changeons d'époque en partant 80 ans en arrière, une époque où la presse est quasi le seul média, en tout cas le principal.
Brooklyn, 1939, nous faisons connaissance avec Arch Parker, dessinateur sans réel contrat et Navit, sa muse avec qui il partage sa vie. Arch, désireux de partager ses dessins, cherche un journal dans lequel il pourrait être publié. Il fait le tour de l'ensemble des représentant de la presse papier y compris les journaux « de charme » aux pages couvertes de pin-up jusqu'à rencontrer H.W. Powell, milliardaire possédant entre autre l'un de ses journaux. Dévoilant par hasard l'une de ses esquisses de Navit qui tape dans l'oeil de Powell, Arch se voit donc proposer un contrat. Seulement l'objectif de Powell n'est que de se rapprocher de Navit, surtout qu'Arch partira bientôt pour le continent européen où démarre ce conflit que nous connaitrons plus tard comme Seconde guerre mondiale.
De là, le destin incroyable de Navit commence. Rien n'arrivera à l'arrêter, elle est prête à tout pour réussir et sait pour cela faire usage de ses charmes nombreux.
Gentlemind, c'est l'American Dream au féminin. Quand tout devient possible.
Pour être tout à fait honnête, et même si je suis conscient de la qualité de cet album, je suis passé à côté. Les dessins taillés à la serpe sont plaisant à regarder mais parfois il est difficile de reconnaître certains personnages. le scénario est bien ficelé même si parfois d'une case à l'autre nous avons l'impression d'avoir raté un épisode. Et enfin, sur le fond, j'ai un peu de mal avec les stratagèmes utilisés à ses fins par Navit.
Pour conclure, je pense que cet ouvrage est conseillé et sera apprécié par les amateurs de cette période historique.
Je remercie les éditions DARGAUD et Netgalley pour la lecture de cet album.
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