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Critique de AV


Dans un contexte où l'homme avance dans la colonisation spatiale et depuis que la loi Mc Heston par laquelle l'internement forcé en cas de décèlement de troubles psychiatriques est passée, toute la société est obnubilée par la schizophrénie, les inadaptations comportementales, etc. Les malades, « guéris », ressortent des cliniques dans un état neutre, désensibilisé, calculateur. le terreau devient idéal pour en faire des hommes ou femmes d'affaires puissants et intraitables.
Louis Rosen et Maury Rock sont associés dans une petite entreprise familiale d'orgues électroniques reconvertie en usine à simulacres pour pouvoir offrir au public américain des reconstitutions de la Guerre de Sécession avec les protagonistes « originaux ». le jeu ne sera pas si simple et entre les trahisons par arrivisme, la faiblesse de l'entreprise face aux requins du marché et la schizophrénie ambiante, la barre sera dure à tenir.

A l'époque, le bal des schizos avait été mon premier Philip K. Dick, amoureuse du titre et de la couverture (non, pas celle qui est ci-dessus). J'avais adoré ce livre et à chaque page tournée, je désespérais de voir les chapitres fondre. Une dizaine d'années plus tard, je redécouvrais l'histoire avec impatience puisque je ne m'en souvenais plus du tout. Après relecture (et lecture d'autres livres de l'auteur), je reviens fortement sur mon jugement.
Oui c'était un très bon moment et j'ai à nouveau adoré le livre à peu près jusqu'au milieu. Par contre une fois la deuxième moitié entamée, je trouve que le rythme retombe complètement et suis allée de déceptions en déceptions quant aux idées qui avaient pu être lancées mais qui n'aboutissaient finalement à rien. C'était un peu comme attendre une explosion qui n'arrive pas et qui prend des airs de pétard mouillé. A ce niveau là, la quatrième de couverture peut d'ailleurs également être trompeuse.
En même temps il n'y a rien non plus que je n'ai pas aimé en tant que tel. J'aurais été preneuse du livre avec tout ce qui le constitue, tant sur le fond que la forme, mais juste de manière plus développée quitte à en augmenter nettement la taille.
Bref, gros sentiment de frustration en tournant la dernière page.
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