AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Ziliz


Ziliz
14 décembre 2013
--- Attention, spoilers : je raconte l'histoire...

Ebenezer Scrooge est un vieil homme aigri et radin, tellement antipathique qu'un froid perpétuel émane de lui, quelle que soit la saison. Il tient une boutique, son associé Marley est décédé depuis sept ans. Mais lors de la nuit de Noël, que Scrooge a décidé de passer seul, le fantôme de Marley vient lui rendre visite. Il lui annonce les irruptions prochaines de trois Esprits.
Le premier est "le fantôme des Noëls passés", il fait voyager Scrooge dans le temps, le renvoie dans son enfance et réussit ainsi à l'émouvoir.
Le second est "l'esprit du Noël présent" qui lui laisse entrevoir la joie de se lancer des boules de neige, de festoyer, de se retrouver en famille ou entre amis, de jouer à des jeux d'enfants.
Enfin le dernier Esprit est "le fantôme des Noëls à venir", il le confronte à sa mort que personne ne déplorera... Tout cela a tour à tour éveillé la nostalgie de Scrooge, l'a charmé, rendu honteux de son comportement et lui a fait retrouver la capacité de sourire et de rire... Survient alors la rédemption.

Le style est parfait, mais quelle ambiance sombre au début ! Partout l'obscurité, il fait un froid perçant, le brouillard enveloppe tout, la pauvreté règne, la présence des fantômes met mal à l'aise... Bref, tout semble hostile, à l'instar de ce que fut la jeunesse de l'auteur. Puis, à mesure que Scrooge redécouvre ce que peuvent être les bonheurs simples, tout se réchauffe, tout s'illumine, et on entre enfin dans la magie de Noël.

Ce conte m'a (un peu) réconciliée avec Dickens dont le Pickwick m'avait rebutée en raison des multiples enchâssements (était-ce dû à la traduction de cette édition, jeunesse, pourtant ?) qui rendaient l'ouvrage inabordable.
J'ai quand même trouvé certains passages longs, ici (la danse chez Fezziwig, le festin chez Cratchit, le partage de l'héritage...).
Commenter  J’apprécie          212



Ont apprécié cette critique (17)voir plus




{* *}