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Critique de Latornadeblonde


Germain,vieil homme bougon et isolé dans une masure des Vosges, doit cohabiter à contrecoeur avec un petit neveu que sa fille a contacté afin de ne plus laisser l'octogénaire seul dans sa demeure. Sur l'insistance de sa fille, Germain ne peut qu'accepter ce "deal", sinon il devra être placé en Ephad.
Basile le neveu, accepte car son loyer est élevé et l'appartement pas très adapté. Il rencontrera dans la station de ski où il est dameur saisonnier, une jeune femme au doux nom d'Emmanuelle, qui est aussi depuis peu, la voisine du vieil homme, dameuse elle aussi.
Des liens forts entre ces trois personnes vont se tisser même si Germain cause peu. La solitude, il connaît depuis que son épouse est décédée. Il cache des secrets, bien enfouis au fond de sa mémoire, mais qui lui causent toujours et bien malgré lui, une culpabilité profonde. C'est pourquoi, il nourrit régulièrement "La Bête" avec des cuissots de sangliers et de cerfs comme une sorte de punition.
Le récit comporte également, des extraits d'un journal intime tenu par une certaine Pavlina Radovic dans les années 70, jeune femme des pays de l'Est installée avec son époux Dragan, dans la masure qu'occupe actuellement la belle Emmanuelle et venue dans le pays avec leurs chiens Malamute afin d'en faire leur gagne pain.
L'histoire nous fera découvrir assez rapidement, les liens entre ses deux êtres du passé et la jeune femme.

J'avais beaucoup aimé le liseur de 6h27, histoire d'un jeune homme lisant des passages de livres dans le métro. C'est donc avec un énorme plaisir que j'ai ouvert les premières pages de Malamute. J'ai savouré cette merveilleuse histoire avec délectation, ne réussissant pas à lâcher ce livre une seconde au détriment de la pile de repassage qui m'attendait bien sagement.
Jean Paul Didierlaurent nous charme avec son écriture et sa douceur. Mais malgré cette douceur, j'ai bien failli verser une larme et j'ai refermé la dernière page avec nostalgie. J'ai éprouvé de la colère sur les événements malheureux du passé qui auraient pu être évités sans la lâcheté d'un seul homme qui n'a jamais assumé les sentiments contradictoires qui l'animaient et qui n'a pas hésité à attiser la rancoeur des habitants du village, toujours peu joyeux d'accueillir de nouveaux venus, les "Russkoffs.

Merci à Masse critique et aux éditions "Au diable Vauvert" pour l'envoi de ce magnifique roman.
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