Pendant la Grande Guerre, Alfa et Mademba sont volontaires pour défendre la France. Confronté à la blessure mortelle de son plus que frère, Alfa ne peut accepter ce que ce dernier lui supplie de faire : l'achever. Mademba expire dans de terribles douleurs que les mots de
David Diop expriment bien mieux que je ne pourrais le faire. Commence alors pour Alfa une longue descente vers la folie ; il est coupable, coupable de la mort de son ami, coupable de ne pas avoir abrégé ses souffrances.
L'histoire est violente, parfois insoutenable ; mêlée de poésie, de douceur de la vie d'avant.
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