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Citations sur Frère d’âme (260)

La France du capitaine a besoin que nous fassions les sauvages quand ça l’arrange. Elle a besoin que nous soyons sauvages parce que les ennemis ont peur de nos coupe-coupe. Je sais, j’ai compris, ce n’est pas plus compliqué que ça.

Page 25, Seuil, 2018.
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À la guerre, quand on a un problème avec un de ses propres soldats, on le fait tuer par les ennemis. C'est plus pratique.
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Il faut faire attention, quand on se pense libre de penser ce qu'on veut, de ne pas laisser passer en cachette la pensée déguisée des autres, la pensée maquillée du père et de la mère, la pensée grimée du grand-père, la pensée dissimulée du frère ou de la sœur, des amis, voire des ennemis.
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Comme dit un proverbe peul: "Tant que l'homme n'est pas mort, il n'a pas fini d'être créé. "
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" La France du capitaine a besoin de notre sauvagerie et comme nous sommes obéissants , moi et les autres, nous jouons les sauvages.
Nous tranchons les chairs ennemies , nous estropions , nous décapitons, nous éventrons . "
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En observant les yeux bleus de l'ennemi, je vois souvent la peur panique de la mort, de la sauvagerie, du viol, de l'anthropophagie. Je vois dans ses yeux ce qu'on lui a dit de moi et ce qu'il a cru sans m'avoir rencontré auparavant.
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 Non, je sais, j’ai compris, je n’aurais pas dû écouter cette voix explosant dans ma tête. J’aurais dû la faire taire pendant qu’il était encore temps. J’aurais déjà dû commencer à penser par moi-même. J’aurais dû, Mademba, t’achever par amitié pour que tu cesses de pleurer, de gigoter, de te tortiller tâchant de faire rentrer au-dedans de ton ventre ce qui en était sorti, aspirant l’air comme un poisson tout juste pêché.
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... j’ai demandé à Mademba de me décrire l’ennemi d’en face qui l’avait étripé. « Il a les yeux bleus », m’a murmuré Mademba, comme j’étais allongé à ses côtés à regarder le ciel cisaillé de métal. J’ai insisté. « Par la vérité de Dieu, tout ce que je peux te dire, c’est qu’il a les yeux bleus. » J’ai insisté encore et encore. « Est-il grand, est-il petit ? Est-il beau, est-il laid ? » Et Mademba Diop m’a chaque fois répondu que ce n’était pas l’ennemi d’en face que je devais tuer, que c’était trop tard, que l’ennemi avait eu sa chance de survie. Celui qu’il fallait désormais que je retue, que j’achève, c’était lui, Mademba. 
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La folie temporaire est la soeur du courage à la guerre.
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Qu’on ne me raconte pas qu’on n’a pas besoin de fous sur le champ de bataille. ... Ça leur permet de courir au-devant de la mort sans trop avoir peur. Il faut bien être fou pour obéir au capitaine Armand quand il siffle l’attaque sachant qu’il n’y a presque aucune chance de revenir vivant chez nous. 
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