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Critique de Bazart


Lorsque parurent les trois petits volumes de son autobiographie, La Trilogie de Copenhague, entre 1967 et 1971, Tove Ditlevsen (1917-1976) était déjà une poète et auteure reconnue dans son pays, le Danemark. le premier, Enfance, reparaît en français et connaît ces dernieres semaines une consécration internationale. C'est bien mérité.

Dans le premier volume de "La trilogie de Copenhague", cette oeuvre autobiographique de Tove Ditlevsen publiée entre 1967 et 1971, qui : son propos est fracassant de lucidité et le style oscille entre réalisme et images saisissantes.

Dans ce premier volet, Tove Ditlevsen ne raconte pas seulement son enfance, elle parvient à se mettre à la hauteur de l'enfant qu'elle a été, elle transmet le regard qu'elle avait sur le monde, en particulier sur sa famille tout en évitant l'écueil d'une approche uniquement naïve.

Tove Ditlevsen raconte avec sincérité et finesse une jeunesse tourmentée où l'écriture est son refuge. Car toute petite déja, elle avait un cahier de poésies dans lequel elle couchait des vers. Mais quand on est fille d'ouvrier, on ne pense pas à un destin d'artiste alors que son destin est déjà tracé. Il faut travailler et se marier.

Mais c'est décidé, plus tard, Tove écrira des poèmes. Plus tard, elle écrira des poèmes, parce qu'en réalité, écrire, c'est aussi et surtout un moyen d'exister et de prouver au monde qu'on est pas une fille de rien...
La suite dans le deuxième volume…


Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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