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Critique de Cricri08
Une autobiographique passionnante de la chanteuse du groupe Gossip. J'aime beaucoup leur musique et je trouve la chanteuse, Mary Beth Ditto, très charismatique. Je ne connaissais pas son histoire.
Elle est originaire de l'Arkansas, et comme elle le dit elle-même, c'est loin d'être l'endroit le plus sympa pour grandir, surtout lorsqu'on est une fille. Entre les beaux-pères violents, les pères incestueux (et les mères qui ferment les yeux), les cousins violeurs ou sa mère anorexique désespérément en quête d'amour, la seule personne qui lui apporta un peu de stabilité, c'est sa tante Jannie (décédée à 47 ans d'un cancer des poumons, fumant 5 paquets de cigarettes par jour) mais qui elle aussi fermait les yeux sur les abus sexuels subis par un petit neveu recueilli avec ses frères et soeurs car leur mère avait tué leur père…
N'en jetez plus ! Avec une enfance pareille, Beth n'avait qu'une idée d'avenir : tomber enceinte et partir ! Mais pas bien loin, et c'est cela qui est paradoxal, elle n'envisageait absolument pas de briser les liens avec sa famille et de partir loin de Judsonia. Elle a d'ailleurs ensuite, grâce à l'argent de la vente de ses albums, acheté une maison à sa mère dans cette même ville. Elle tient à souligner les valeurs transmises par ses proches malgré les nombreux dysfonctionnements.
Le peu de perspectives d'avenir offertes par son entourage familial lui laissait envisager une vie de petits boulots, alors quand elle se mit à la musique avec « sa famille de choix », un groupe d'amis qui leur apportait soutien et compréhension, elle mit beaucoup de temps à se rendre compte que cette activité pourrait être son gagne-pain à plein temps.
Un récit militant d'une femme lesbienne, pro-avortement et en surpoids, qui milite pour la tolérance et contre la grossophobie et qui tient à montrer qu'elle s'est d'où elle vient, qu'elle n'est que le produit de son passé, le bon et le mauvais.
Elle est originaire de l'Arkansas, et comme elle le dit elle-même, c'est loin d'être l'endroit le plus sympa pour grandir, surtout lorsqu'on est une fille. Entre les beaux-pères violents, les pères incestueux (et les mères qui ferment les yeux), les cousins violeurs ou sa mère anorexique désespérément en quête d'amour, la seule personne qui lui apporta un peu de stabilité, c'est sa tante Jannie (décédée à 47 ans d'un cancer des poumons, fumant 5 paquets de cigarettes par jour) mais qui elle aussi fermait les yeux sur les abus sexuels subis par un petit neveu recueilli avec ses frères et soeurs car leur mère avait tué leur père…
N'en jetez plus ! Avec une enfance pareille, Beth n'avait qu'une idée d'avenir : tomber enceinte et partir ! Mais pas bien loin, et c'est cela qui est paradoxal, elle n'envisageait absolument pas de briser les liens avec sa famille et de partir loin de Judsonia. Elle a d'ailleurs ensuite, grâce à l'argent de la vente de ses albums, acheté une maison à sa mère dans cette même ville. Elle tient à souligner les valeurs transmises par ses proches malgré les nombreux dysfonctionnements.
Le peu de perspectives d'avenir offertes par son entourage familial lui laissait envisager une vie de petits boulots, alors quand elle se mit à la musique avec « sa famille de choix », un groupe d'amis qui leur apportait soutien et compréhension, elle mit beaucoup de temps à se rendre compte que cette activité pourrait être son gagne-pain à plein temps.
Un récit militant d'une femme lesbienne, pro-avortement et en surpoids, qui milite pour la tolérance et contre la grossophobie et qui tient à montrer qu'elle s'est d'où elle vient, qu'elle n'est que le produit de son passé, le bon et le mauvais.
