J'ai repéré presque par hasard
Cogito sur les étals. Cela m'a étonnée : je pensais qu'après le succès de Phobos, les libraires seraient plus qu'enclins à mettre en avant un écrivain français qui plaît*. Un peu dommage.
Cogito met en scène une société futuriste dans laquelle les jeunes doivent trouver leur place dans l'échelle sociale après un examen. Evidemment, les dés sont pipés… Roxane, l'héroïne, ne se fait guère d'illusion quant à son futur.
Cette jeune femme n'est pas sans rappeler Léonor, l'héroïne de Phobos : fort caractère, solitaire, légèrement en perdition au début du roman… jusqu'à ce que la chance tourne : elle est sélectionnée pour faire partie d'une promotion d'étudiants qui bénéficieront d'une nouvelle technologie, très récriée, d'implants d'intelligence artificielle.
Et se retrouve sur une île en compagnie de sa promotion. L'occasion pour l'auteur de nous faire toucher du doigt le rêve de nombreux étudiants : apprendre sans effort n'importe quelle matière.
Le microcosme des étudiants et leurs encadrants donne lieu à une intéressante satire sociale. En intrigue principale sont questionnés les progrès de la science, car jouer aux apprentis sorciers peut se révéler dangereux.
Plutôt plaisant et bien pensé, et j'ai apprécié son format de « one shot ».
* en tous cas, il plait beaucoup aux jeunes de mon entourage.
Commenter  J’apprécie         220