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Critique de sophronie


Le narrateur est un petit garçon prénommé Mokhtar. À travers ses yeux, on découvre la vie de sa famille dans un hameau rural de l'Algérie, qui n'est jamais nommée. L'attention est portée sur un figuier qui est source de vie, témoin des petits et grands événements de la famille. Il participe à une mémoire.

On suit Mokhtar et de loin, la vie des algériens ruraux et leurs traditions dans un contexte d'occupation française. Pas de discours politique, seulement des faits ici ou là. Puis, un jour, les parents de Mokhtar décident de partir à la ville pour un meilleur avenir. le petit garçon qui a eu un livre entre les mains, est une source d'espoir pour sa mère et la mémoire de leur famille.

La ville leur demande des renoncements, mais ils vivent entre ruraux et dans la solidarité et les petits et grands bonheurs. Peu à peu, Mokhtar et son père découvrent le cinéma, le hammam, la mer, les photographes de rue...

La famille s'agrandit dans un contexte de menaces terroristes. Les grands-parents paternels meurent et la nostalgie envahit Mokhtar. À l'aube de l'adolescence, alors que l'Algérie a été libérée, Mokhtar respire sous le figuier et entrevoit son avenir fait de mots, d'écriture, de transmission.

Voilà un beau roman, tout en douceur, tendresse, descriptions de scènes du quotidien empreintes de culture arabe. Nul esprit revanchard n'émane du narrateur ou de l'auteur quant à l'aspect politique. C'est un roman de la transmission familiale et de la culture.






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