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Critique de marina53


Auteur de bandes dessinées, Jean-Blaise Djian a rendez-vous avec Michel Papazian, ancien grand boxeur, aujourd'hui à la retraite. Il voudrait en savoir plus sur lui. Et, ce, depuis son enfance...
Michel, né à Nice, de parents arméniens ayant fui le génocide, est le petit dernier d'une fratrie de 3 garçons. Tandis que ses aînés travaillent bien à l'école, lui ramène des notes médiocres. À 6 ans, son papa meurt d'un cancer, ayant fait promettre à sa femme de ramener ses enfants en Arménie dès que ce sera possible, afin qu'ils grandissent dans le bonheur communiste. La famille s'installe à Marseille et sa mère doit dorénavant assurer le quotidien, seule. À l'usine où elle travaille, elle tombe sous le charme d'un collègue qui deviendra vite le nouveau papa. En août 1944, la ville est libérée. Les Américains ayant un camp près du quartier où Michel habite, il s'y rend avec ses copains. Là, le garçon est ébahi devant deux boxeurs. le sergent Ribbert lui propose alors de venir s'entraîner avec ses copains s'il le souhaite. Et c'est la révélation: Michel veut faire de la boxe...

Dans cet album, Jean-Blaise Djian retrace la parcours du grand boxeur et entraineur, pourtant méconnu, Michel Papazian. Un parcours semé d'embûches pour ce fils d'arméniens qui aura du mal à trouver sa place. Michel Papazian, ce sont 199 combats, 184 victoires, 5 fois champion d'Arménie, 3 fois médaillé d'argent au championnat d'URSS, 2 fois champion d'URSS par équipes. Une biographie pas inintéressante en soi si ce n'était cette narration trop linéaire et ce manque, parfois, de sentiments. L'auteur nous présente les faits, de but en blanc. C'est efficace, certes, mais un peu trop froid. L'aspect politique aurait mérité d'être approfondi. Graphiquement, le trait de Nicolas Brachet, crayonné, est expressif et les couleurs assez ternes et froides.
Un portrait en demi-teinte...
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