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Critique de AnahitaE
Alexandra est une jeune femme frêle et tourmentée, qui n'a ni famille ni passé. Après un long et éprouvant séjour à l'hôpital psychiatrique de Sainte-Anne, à Paris, elle trouve refuge dans la musique. Repérée par le label 3fall, elle devient rapidement une star de rap très en vogue. Cassandre, surnommée K-Cendres, est auréolée de mystère ; elle envoûte et fascine le public. Car la jeune femme est sujette à des visions, des prophéties, qui prédiraient l'avenir. Réelles prémonitions ou pure folie...?
K-Cendres est une très belle fable urbaine, à l'ambiance sombre et hypnotique. Une fois encore, Antoine Dole nous offre une histoire étonnante, au rythme vif et haletant. Les mots résonnent, vibrent, cognent. Toujours plus fort. C'est criant de réalisme. La frontière entre musique et écriture est très tenue, voire totalement inexistante, ce qui confère au roman un ton nouveau. L'auteur, qui mêle ici rap/slam et prose, a une façon bien à lui de jouer avec les mots. Ce jeu de langage m'a d'ailleurs séduite de nombreuses fois. Ainsi, Alexandra essaie par tous les moyens d'échapper à ces visions tragiques qui l'assaillent sans cesse. Les autres personnages, quant à eux, n'hésitent pas à s'écraser les uns les autres pour tenter de s'en sortir, prenant souvent la jeune artiste pour cible principale. Bien qu'infectes et manipulateurs pour la plupart, ils sont néanmoins attachants dans leurs faiblesses et leur solitude. On pressent que tout va s'écrouler, à tout instant. Et la fin, pour le moins bluffante, laisse une drôle d'impression... A découvrir, sans hésiter.
Lien : http://unsimpletabou.blogspo..
K-Cendres est une très belle fable urbaine, à l'ambiance sombre et hypnotique. Une fois encore, Antoine Dole nous offre une histoire étonnante, au rythme vif et haletant. Les mots résonnent, vibrent, cognent. Toujours plus fort. C'est criant de réalisme. La frontière entre musique et écriture est très tenue, voire totalement inexistante, ce qui confère au roman un ton nouveau. L'auteur, qui mêle ici rap/slam et prose, a une façon bien à lui de jouer avec les mots. Ce jeu de langage m'a d'ailleurs séduite de nombreuses fois. Ainsi, Alexandra essaie par tous les moyens d'échapper à ces visions tragiques qui l'assaillent sans cesse. Les autres personnages, quant à eux, n'hésitent pas à s'écraser les uns les autres pour tenter de s'en sortir, prenant souvent la jeune artiste pour cible principale. Bien qu'infectes et manipulateurs pour la plupart, ils sont néanmoins attachants dans leurs faiblesses et leur solitude. On pressent que tout va s'écrouler, à tout instant. Et la fin, pour le moins bluffante, laisse une drôle d'impression... A découvrir, sans hésiter.
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