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Critique de JML38


Dans « La machination de Berlin », Monique Dollin du Fresnel réutilise la formule qui m'avait enchanté dans « Le dernier joyau des Romanov », en proposant de nouveau une petite histoire dans la grande.

Camille Mouriez, la généalogiste bordelaise, à qui une famille a demandé de retrouver Pierre Castel, un parent disparu depuis de nombreuses années, reprend du service pour mener à bien cette mission. Mission qui, comme dans son roman précédent, va plonger le lecteur au coeur d'événements historiques, plus précisément la montée du nazisme et la Deuxième Guerre mondiale.
Le récit alterne entre 1991, année durant laquelle se déroule la recherche généalogique, la période de 1932 à 1945, depuis le début de la montée du nazisme jusqu'à la fin du conflit mondial concrétisée par la prise de Berlin par les Soviétiques, et celle d'après-guerre avec la traque des nazis.

Les passages historiques prennent largement le pas sur les recherches de Camille, la jeune femme restant relativement discrète dans le roman. le récit est essentiellement centré sur le parcours mouvementé de Pierre Castel qui croise à plusieurs reprises « le plus grand psychopathe de tous les temps », notamment dans le fameux bunker de Berlin où le lecteur est convié à assister à la fin, après douze ans, du « Reich de mille ans » prophétisé par Hitler.

Monique Dollin du Fresnel prouve une fois de plus sa maîtrise du suspense. Elle sait tenir en haleine son public en gardant le mystère sur l'issue finale de la quête de la généalogiste pour ce qui est de la petite histoire, mais également en surfant sur quelques énigmes réelles relatives à celle avec un grand H.
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