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Critique de le_Bison


L'esprit libre et l'âme chaude, j'entame donc quelques nouvelles du répertoire québécois. L'âtre de la cheminée ronronne doucement, l'atmosphère se réchauffe, j'ouvre mes chakras, ouvre les tiens, ce soir c'est sodomie libératoire.

Libéré, délivré, de tous ces péchés, dans un fauteuil en vieux cuir qui sent la fumée, je m'installe un verre de whisky à la main, des embruns, quant à la seconde main... je te laisse deviner, et si tu cales en imagination, je te dirais qu'elle me sert surtout à tourner les pages de ce recueil, car il s'agit bien de recueillement lorsque j'entreprends de sucer… un de ces bonbons au sirop d'érable que j'affectionne tant et qui me réchauffe l'âme comme une fellation salvatrice.

Loin de paraître glauque, ces histoires se parent même souvent d'un sourire. En plus d'être hot, les filles de McGill ont de l'humour et du savoir-vivre, un beau panorama de la culture québécoise qui met en émoi bien des majeurs. C'est que je suis sensible et open quand des jambes s'écartent devant moi...

Je mets un disque sur la platine, la musique s'envole, lyrisme et envoûtement, c'est du Pink Floyd, ce qui ne serait pas pour déplaire à Sophie Bienvenu, ce qui va bien également avec la frénésie de ces histoires, aux charmes bandants, à la sauvagerie crue du blizzard. N'ayons pas peur des mots, ayez l'air de rien. A rechercher la baise fondatrice, on en oublie souvent l'essentiel. Désinvolte, j'entreprends donc le grand mystère de la philosophie : « Pourquoi c'est mouillé ». J'espère trouver la réponse en tournant frénétiquement les pages, de mon majeur imbibé de salive ou de sirop d'érable pour coller à la page. D'ailleurs le sirop d'érable coule coule coule, lentement, désirablement, entre... C'est que j'aime lécher le sirop d'érable, mais assez parlé de ma vie intime, qui n'intéresse que moi-même (ou Sophie Bienvenu, qui sait ?).

Que vais-je y trouver dans ces moments de fortes émotions pornographiques ? de la beauté pure, des sourires craquants, cinquante nuances de blizzard, du sperme évidemment, la jouissance passant par l'écoulement de ces fluides, dans ta bouche, sur tes seins ou ton ventre, arôme poutine. Et puis aussi des noms que j'ai l'habitude de suivre, Sophie une évidence, la bienvenue dans ma poussière, mais encore Milena Babin ou Guillaume Vigneault, des habituels de mon paysage littéraire québécois, des auteurs qui se mettent à « nu » pour mon plus grand plaisir, énorme plaisir même, même si la taille ne compte pas me dit-elle un soir...
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