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Critique de lalahat


Comme tout bon classique du polar, RAIN DOGS s'ouvre sur le nouveau départ d'un personnage cassé, Thomas. Son grand-père décédé lui laisse en héritage une affaire, le débarcadère Coleman, sur les bords de la Niobrara river, au coeur d'un parc national du Nebraska. Thomas vient d'enterrer sa petite fille. Il a laissé derrière lui Mélissa, la mère de l'enfant. Rien de tel qu'un endroit sauvage en pleine nature pour soigner ses blessures et tenter de surmonter ses malheurs. Il revient sur les lieux de son enfance et de ses premières amours.
La très belle couverture, comme toujours dans la collection Rivages/Noir, laisse espérer une lecture à la hauteur. Mais, déception. Beaucoup de sueur et de poussière, trop d'alcool, quelques coups de poing et de feu. Des ados turbulents et des adultes écorchés qui se laissent aller, tous défoncés. Un passage genre road movie à la fin. Voilà en quelques mots le résumé de l'ambiance qui baigne le récit. Tom passe beaucoup plus de temps dans les commissariats, avec les shérifs que sur le débarcadère. Quelques évocations de la faune et de la végétation nous en rappellent la présence. Mais ce n'est malheureusement pas ce que privilégie l'auteur. Dommage, car quand il s'y colle le résultat est intéressant. On remarquera par exemple une scène d'orage assez bien rendue. L'intrigue, trop compliquée, m'a fait perdre l'intérêt que je m'efforçais de porter au roman. Je me suis égarée en route, tout comme ces "rain dogs".
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