A travers ses poèmes,
Hélène Dorion dit le voyage personnel, l'histoire humaine, souvent marqués de grands vents et d'hivers froids, mais toujours reliés à la nature, une ancre qui permet de ne pas se noyer dans les grands fonds, de comprendre le chemin, de se révéler au bout de la nuit. Plusieurs poèmes sont écrits tantôt en tu, tantôt en je, creusant le mystère de notre présence au monde.
Quelques textes disent aussi la richesse des mots, des poèmes sur lesquels on peut compter pour creuser la fragilité et s'accrocher aux branches solides ou aux frêles bourgeons.
Impossible de ne pas sourire et noter l'un des derniers poèmes du lire, p. 63.
Pour accompagner ce billet, comme il est souvent question d'hiver et d'arbres dans ce recueil, je vous propose de contempler le tableau de
Camille Pissarro, Paysage enneigé à Eragny avec un pommier. Et pourquoi pas, d'écouter L'hiver des Quatre saisons de Vivaldi ?
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https://desmotsetdesnotes.wo.. Commenter  J’apprécie         140