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Critique de Franz


Pro-knife.
Jonas Crow n'en croit pas son corbeau. Il vient de recevoir un télégramme l'enjoignant à se rendre dans le bled texan d'Eader City pour effectuer un enterrement dans les formes, signé R. Prairie. le croque-mort s'est enfin avoué qu'il aimait Rose Prairie et la proposition de travail ressemble à une invitation à peine déguisée. Jonas casse sa tirelire et s'envole en corbillard pour Eader. Là-bas, tout est possible, surtout le pire.
Le nouveau diptyque d'Undertaker est parfaitement orchestré mais il pêche en brassant trop large. À vouloir coller à l'air du temps, le scénariste s'est un peu englué dans la dénonciation à tout crin des minorités opprimées. Déjà soeur Oz jouant la vie à la roulette russe force le trait et biaise le jeu. Il n'était peut-être pas nécessaire d'ajouter une autre couche sur l'ostracisme sexuel. En revanche, le problème cornélien de Jonas Crow en cliffhanger est bien amené et cela tient en partie au traitement psychologique réussi de l'ensemble des protagonistes. Ralph Meyer a toujours le trait aussi précis qu'il n'hésite pas à travailler avec un réseau de fines hachures qui apportent une belle texture aux visages comme aux décors. La mise en couleur de Caroline Delabie est remarquable par son adéquation à l'histoire et par sa restitution des ambiances sans jamais porter atteinte au graphisme de Ralph Meyer, bien au contraire.
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