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Critique de fanfan50


C'est une belle histoire d'amour slave. Dalmatov, le narrateur, âgé de quarante-cinq ans, anime l'émission « Faits et gens » à la radio « Troisième vague » au centre de Manhattan. C'est une radio politique dont les auditeurs se trouvent en Russie. Son chef lui demande de se rendre à un congrès à Los Angeles sur le thème La nouvelle Russie, organisé par l'institut californien des droits de l'homme. Il sera logé à l'hôtel Hilton comme tous les autres participants. Coup de théâtre : Tassia, son ex-premier amour se tient sur le pas de la porte. Et c'est une longue histoire qu'il se remémore par flash-back tout au long de son séjour à Los Angeles. Sa rencontre avec Tassia eut lieu en 1960 à la Faculté des Lettres de Leningrad où à dix-sept ans, il s'était inscrit, faute de mieux. Ce fut le coup de foudre. L'auteur entremêle la relation du narrateur jeune étudiant pétri de jalousie avec la belle et capricieuse Tassia, et leurs retrouvailles vingt ans plus tard sur fond de perestroïka et d'élections surréalistes au sein du symposium auquel participe le narrateur tout au long de ce récit. Il y a beaucoup d'humour à la Woody Allen, le narrateur prend tout en dérision y compris lui-même. le ton est déjanté, surréaliste et l'alcool s'invite beaucoup à leur table.
Il y a l'histoire du détenu et de sa pelle. On lui ordonne de creuser. Il creuse. « C'est la meilleure méthode pour lutter contre l'absurde. Il faut réagir de manière tout aussi absurde. Et même avec un grain de folie. » Il me semble que c'est ce que fait Sergueï Dovlatov tout au long de ce récit. Très amusant et très plaisant à lire. Je remercie les éditions La Baconnière, et aussi Babelio sous le couvert de Masse Critique de m'avoir fait parvenir ce roman.
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