Un court roman d'une modernité et d'une actualité confondante, sur la fragilité réelle et l'incommensurable égocentrisme de l'être humain, bourré de remarques très justes, c'est assez troublant de lire ce "vieil" ouvrage justement maintenant (et comme j'ai pas lu le pitch du tout, je ne m'y attendais pas, lol)... Je ne me souviens pas là de suite d'autres romans de l'époque traitant de fin du monde...
C'est désuet et surannée, et il ne faut pas être trop regardant sur le côté réaliste de la chose, mais effectivement cela fait son charme. le huis-clos est assez étouffant et somme toute bien rendu.
C'est toujours bien écrit, les personnages sont égaux (et un peu plus par moments, mdr !) à eux-mêmes, et c'est agréable à lire, sans être transcendant, hormis sur la justesse des remarques sur notre humano-centrisme débile.
A la limite il faudrait ne pas lire la fin, parce qu'elle est amusante mais absolument pas crédible... donc elle est assez ridicule... Après c'était dommage de faire mourir tous les humains autour des 4 compères dès le second tome, Challenger n'aurait plus eu que Summerlee comme antagoniste, trop "petit" pour lui ! mdr !
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