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Critique de candlemas


Suite du jeu de piste (1) lancé en commentaire des "Aventures de Sherlock" :

C'est au-delà de la mémoire et des mémoires chères à Sherlock que l'on peut poursuivre l'analytique freudienne du personnage de Sherlock et, n'étant pas psy, c'est le drame, cet assassinat moral et oedipien subi par Arthur Conan Doyle qui m'intéresse rétrospectivement. Quel formidable roman noir en effet que l'histoire de la confrontation entre ce père et ce fils. D'un côté le père ophtalmo qui, croyant écrire quelques nouvelles alimentaires, dans l'espoir de se consacrer ensuite à son grand oeuvre de romans historiques et d'obtenir pour eux la consécration, donne naissance un beau jour de janvier 1854 au petit Sherlock, mal-aimé, jalousé, sans tendresse, conservé à distance par la narration indirecte et critique du Dr Watson. le drame à venir se précise déjà dans la dénonciation paternelle des travers du fils, volontiers décrit comme grossier, inculte, dépressif, drogué, et privé de toute présence féminine significative.
De l'autre le fils puisant dans l'amour du lecteur et son intellect supérieur la force de résister au démoniaque Moriarty mis sur sa route par le père pour contrer ses succès grandissants, et allant jusqu'à ressusciter, alors que son père lui a fait subi une chute de plusieurs centaines de mètres dans les chutes du Reichenbach. le père avait d'ailleurs avoué son crime sa mère, lui écrivant « Je réfléchis à tuer Holmes ;… et le liquider corps et âme. Il me détourne l'esprit de meilleures choses. » . Mobile du crime : mettre au monde un second enfant plus conforme à ses voeux d'une noblesse moins populaire.

Suite du jeu de piste (2) en commentaire de "La résurrection de Sherlock"
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