AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,1

sur 301 notes
5
12 avis
4
9 avis
3
4 avis
2
0 avis
1
0 avis
Les mémoires de Sherlock Holmes constitue le deuxième recueil de nouvelles (sur cinq) mettant en scène le célèbre détective raconté par le docteur Watson.
Nous aurons au menu onze nouvelles de qualité aux thèmes variés et je les ai toutes aimées, particulièrement "La boîte en carton" et "La figure jaune", bien aimé aussi "Le rituel des Musgrave" pour l'énigme proposée.
Deux nouvelles valent d'être mises en avant pour l'introduction de deux personnages phares dans l'univers de Sherlock Holmes, il s'agit de "L'interprète grec" où son frère Mycroft Holmes apparaît pour la première fois et de "Le problème final" avec la première apparition de Moriarty.
Je prends toujours autant de plaisir à explorer cet univers si particulier au style intemporel et inimitable.
Commenter  J’apprécie          760
Dans cette vieille édition de chez "Le livre de poche", une intro est erronée... C'est celle qui concerne les déductions de Holmes sur les pensées de Watson, où il nous parle du portrait du général Beecher... Cette fameuse intro se trouve dans la nouvelle "Le Pensionnaire en traitement".

A l'origine, cette intro était celle de "La boîte en carton" !!

Oh, vu comme ça, c'est pas bien grave, me direz-vous. Mais si c'est grave ! Voilà encore un exemple d'une belle prise de tête lors de ma première lecture, quand je portais des culottes courtes.

Dans cette intro, Watson nous parle de chaleur torride, de 33°, de Parlement en vacances, de la population qui avait déserté la capitale...

Or, dans ce passage inséré dans "Le Pensionnaire en traitement", la question de la chaleur torride ne se posait pas puisqu'il était dit, noir sur blanc, que nous étions au mois d'octobre...

Angleterre, mois d'octobre et chaleur torride de 33° ??? J'avais pas compris.

C'est plus tard que j'eus l'explication : "La boîte en carton" comprenant des mutilations humaines, elle n'avait pas été retenue dans les publications en recueil, pour ne pas choquer les âmes sensibles, mais puisque cette intro était magnifique, hop, abracadabra, la voilà dans une autre nouvelle "Le Pensionnaire en traitement" et l'intro du pensionnaire prenait la place de "La boite en carton"... Ni vu, ni connu, je t'embrouille.

Oui, mais quand on découvre le canon avec des vieux livres mal traduits ou avec les vieux arrangements, ben, on se demande ce qui se passe pour avoir du 33° en plein mois d'octobre à Londres !

Dire qu'il y en a qui croient que lire le canon est une promenade de santé !

Dans ce recueil, je les aime toutes, hormis la dernière qui est "Le dernier problème" et j'ai beau l'avoir lue 36.000 fois, j'ai toujours les larmes aux yeux.

Dans "Flamme d'Argent", le niveau des déductions de Sherlock Holmes atteint un niveau particulièrement élevé. le chien qui n'a pas aboyé, c'est étrange. C'est aussi dans cette aventure que Holmes est décrit portant une casquette à rabats sur les oreilles... Illustré par Sidnet Paget.

Sherlock Holmes se montre trop sûr de lui dans "La figure jaune" et se lance sur une fausse piste. Mais il sait reconnaître ses torts et demandera à Watson que, si un jour il se fie un peu trop à ses facultés, ou qu'il accorde à une affaire moins d'intérêt qu'elle ne le mérite, et bien qu'il faudra lui rappeler "Norbury".

"L'Employé de l'agent de change" : ce n'était pas ma préférée, avant, maintenant, je la redécouvre avec plaisir. de plus, il est bon de savoir que la SSHF a tiré son nom holmésien "Les Quincailliers de la Franco-Midland" de cette aventure...

"Le Gloria Scott" : la première affaire dans la vie de Sherlock Holmes ! Et il nous la raconte... Il nous parle aussi de son seul ami de l'époque, Trévor.

"Le Rituel des Musgrave" : on nous gâte, voilà encore des premières enquêtes de Sherlock... Je l'adore aussi, celle-là, on y apprend toutes les petites manies de Holmes, dont le tabac dans la babouche persane !

Dans "Les Propriétaires de Reigate", alors qu'il prend quelques jours de repos, Sherlock Holmes doit résoudre l'énigme du meurtre d'un cocher. Il est assez vachard avec le pauvre Watson, mais on apprend aussi que Holmes était surmené, ainsi que quelques titres d'Untold Stories pour nous faire rêver.

Avec l'aventure de "L'Estropié" (parfois nommé "Le tordu"), nous avons un meurtre en chambre close et d'étranges traces au mur. Un joli récit sur la vengeance qui est un plat qui se déguste froid.

"Le Pensionnaire en traitement" est encore une aventure digne d'intérêt (enfin, c'est ce que moi je pense). Holmes s'intéresse au comportement étrange de Mr Blessington, riche pensionnaire ayant concédé l'usage du rez-de-chaussée de sa demeure à un jeune médecin en échange de soins et d'une partie de ses honoraires. Quand on le retrouve pendu... the game is afoot. de plus, ayant adoré la version de la Granada avec Jeremy Brett, lorsque je la lis, je vois la série.

"L'Interprète grec" est un must rien que pour le fait qu'on apprend que Holmes a un frère ! Watson ne le savait pas non plus... Et leurs déductions sur le type dehors, sur le trottoir !

"Le Traité naval" me transporte parce que l'on découvre un Holmes sentimental (le fameux épisode de la rose) qui contraste avec sa philosophie rationaliste.


"Le dernier problème" est celui qui me fait monter les larmes aux yeux avec la mort de Sherlock Holmes. Cette aventure devait ainsi marquer la fin de la série aux yeux de Conan Doyle, mais l'avenir l'obligea à revenir sur cette cruelle décision.

S'il était tombé sur le personnage de King, Annie Wilkes (Misery) et bien, il aurait fait revenir Holmes plus vite !

Vous l'aurez compris, ce tome fait partie de mes préférés ! Toutes les aventures sont extra, bien écrites, avec de l'action, des déductions, des révélations et tutti quanti.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
Commenter  J’apprécie          225
Je termine un autre livre relatant les aventures des célèbres Sherlock Holmes et Docteur Watson. Quelques histoires un peu faibles, et d'autres passionnantes, surtout avec la présence de Mycroft qui aurait dû être plus exploité par l'auteur et du mémorable duel entre le fameux détective et Moriarty.
Point négatif: Watson, que j'apprécie beaucoup, est trop souvent réduit à une sorte de laquais.
Commenter  J’apprécie          170
Ces nouvelles de Sherlock Holmes initialement intitulées Les mémoires de Sherlock ont paru en 1894 et la dernière de ces 11 nouvelles "Le dernier problème" était censée clore les aventures d'un des plus grands détectives jamais créés mais que son créateur ne supportait plus. D'ailleurs Arthur Conan Doyle expédie ad patres son personnage légendaire en 33 pages dans cette nouvelle à la fois très creuse et d'une brièveté presque choquante ! Mais on ne se débarrasse pas si facilement d'un mythe devenu si populaire et adoré de ses lecteurs ! Soumis à la pression de ses lecteurs, Arthur Conan Doyle n'eut pas d'autre choix que de le ressusciter en 1905.

Outre la dernière nouvelle que j'ai trouvée indigne du personnage et irrespectueuse envers ses lecteurs, le reste des nouvelles est un peu inégal. Globalement, je les ai trouvées trop brèves elles aussi pour les apprécier pleinement et les retenir. Certaines ont aussi des solutions très faciles, que l'on perce trop facilement. Seule l'une, "Le traité naval" se détache, plus intéressante et plus approfondie que les autres.

Bref, un moment de lecture distrayant mais qui sera vite oublié.

Challenge Mauvais genres 2024
Commenter  J’apprécie          120
Suite du jeu de piste (1) lancé en commentaire des "Aventures de Sherlock" :

C'est au-delà de la mémoire et des mémoires chères à Sherlock que l'on peut poursuivre l'analytique freudienne du personnage de Sherlock et, n'étant pas psy, c'est le drame, cet assassinat moral et oedipien subi par Arthur Conan Doyle qui m'intéresse rétrospectivement. Quel formidable roman noir en effet que l'histoire de la confrontation entre ce père et ce fils. D'un côté le père ophtalmo qui, croyant écrire quelques nouvelles alimentaires, dans l'espoir de se consacrer ensuite à son grand oeuvre de romans historiques et d'obtenir pour eux la consécration, donne naissance un beau jour de janvier 1854 au petit Sherlock, mal-aimé, jalousé, sans tendresse, conservé à distance par la narration indirecte et critique du Dr Watson. le drame à venir se précise déjà dans la dénonciation paternelle des travers du fils, volontiers décrit comme grossier, inculte, dépressif, drogué, et privé de toute présence féminine significative.
De l'autre le fils puisant dans l'amour du lecteur et son intellect supérieur la force de résister au démoniaque Moriarty mis sur sa route par le père pour contrer ses succès grandissants, et allant jusqu'à ressusciter, alors que son père lui a fait subi une chute de plusieurs centaines de mètres dans les chutes du Reichenbach. le père avait d'ailleurs avoué son crime sa mère, lui écrivant « Je réfléchis à tuer Holmes ;… et le liquider corps et âme. Il me détourne l'esprit de meilleures choses. » . Mobile du crime : mettre au monde un second enfant plus conforme à ses voeux d'une noblesse moins populaire.

Suite du jeu de piste (2) en commentaire de "La résurrection de Sherlock"
Commenter  J’apprécie          110
Les Souvenirs de Sherlock Holmes sont empreints d'une plus grande noirceur que les récits précédents.
Deux nouvelles ont un air de déjà-vu. La figure jaune et le tordu sont caractérisés par un curieux mélange de tension, d'effroi et... d'innocence ! le plus souvent l'auteur parvient à dépayser son lecteur. A cela il faut compter avec la lutte contre des bandes organisées et la résolution d'un mystère séculier.
Au fil des intrigues, Sherlock gagne en complexité (il se substitue à la justice, se trompe, prend peur, tombe malade).
Trois nouvelles méritent une attention particulière : le « Gloria Scott » est le récit de la première enquête et L'interprète grec est celui du premier contact avec un certain Mycroft.
Le dernier problème voit la confrontation entre Sherlock et le professeur James Moriarty au cours d'une course poursuite européenne qui passe notamment par Bruxelles, Strasbourg et la Suisse.

(Pour la version complète c'est par ici-bas...)
Lien : http://kriticon.over-blog.co..
Commenter  J’apprécie          110
Les Souvenirs de Sherlock Holmes est un recueil de onze nouvelles préalablement publiées dans le Strand Magazine entre 1892 et 1893 avant d'être réunies en un seul livre en 1894.

Arthur Conan Doyle s'est surpassé avec ces récits : non pas qu'elles soient meilleures que celles des Aventures de Sherlock Holmes mais c'est dans ce recueil que l'écrivain supprime sans ménagement son personnage ! Ainsi la bien nommée le Dernier Problème clôt violemment une série d'enquêtes plus ou moins intéressantes.

Ma préférée est celle qui ouvre le bal : Flamme d'Argent. Sherlock Holmes et son fidèle Watson sont confrontés à la disparition d'un cheval et au meurtre de son entraîneur quelques jours avant la tenue d'une course d'importance. L'enquête s'avère des plus complexes et Holmes devra mettre en action toutes ses compétences pour résoudre le mystère. Jusqu'à la dernière minute le lecteur se demande si Sherlock va réussir et ce suspense est jubilatoire ! Quant à la solution, elle est abasourdissante.

Le Rituel des Musgrave est réjouissante car il s'agit d'une véritable chasse au trésor. Sherlock aide un ancien camarade de classe à retrouver un de ses domestiques. Cette enquête le conduira à lever le voile sur un chapitre de l'Histoire de l'Angleterre. Rien que ça ! J'ai particulièrement aimé suivre le cheminement des pensées de Holmes et le voir résoudre le mystère du fameux rituel. [A noter que cette affaire se situe avant la rencontre de Holmes avec Watson et que c'est Sherlock qui la raconte à son ami.]

Les autres enquêtes sont toutes plus tordues les unes que les autres et j'ai été bien incapable de trouver la solution des énigmes. Celle que j'ai le moins aimé est La Figure jaune car elle manque de rythme et semble s'étirer en longueur.

Et enfin, le fameux Dernier Problème. Il est connu que Arhur Conan Doyle n'aimait pas particulièrement Sherlock Holmes et qu'il vivait très mal que ses lecteurs ne s'intéressent qu'aux enquêtes du détective et pas à ses autres romans. Aussi lui vint l'idée de supprimer son personnage en le faisant mourir ! Oui mais comment se débarrasser d'un tel génie ? Ce n'est pas un petit criminel ordinaire qui peut faire tomber l'immense Sherlock. Qu'à cela ne tienne ! Pour l'occasion Doyle fait apparaître le "Napoléon du Crime" : Moriarty.
Le lecteur assidu des enquêtes du détective hallucine : comment se fait-il que depuis le début des aventures de Holmes nous n'ayons jamais entendu parler de ce génie du mal ?

«-Vous n'avez jamais entendu parler du professeur Moriarty ? me dit-il.
- Jamais.
- Eh oui : voilà bien le génie et le merveilleux de la chose ! s'écria-t-il. Cet homme gangrène Londres et personne n'a jamais entendu parler de lui».

C'est totalement tiré par les cheveux mais il fallait bien un ennemi à la hauteur de Holmes alors pourquoi se soucier des incohérences ?! On en vient cependant à regretter que Doyle n'ait pas eu l'idée de créer Moriarty plus tôt afin d'offrir aux lecteurs des enquêtes sur fond d'affrontement comme le feront plus tard les scénaristes de cinéma ou de télévision.
Ceci dit, la nouvelle débute très froidement puisque dès les premières lignes Watson nous apprend que Sherlock est mort. Doyle ne ménage pas du tout son lectorat : je n'ose imaginer ce que les fans de l'époque ont pu ressentir.
La suite est une fuite en avant pour le détective et son ami Watson qui tentent d'échapper à Moriarty jusqu'à ce jour funeste où Holmes, resté seul, sombrera dans les chutes du Reichenbach en même temps que son ennemi. C'en est fini de Holmes ! Watson et les lecteurs de Doyle viennent de perdre d'une manière aussi triste qu'expéditive leur ami.

Arthur Conan Doyle se met à écrire un roman "sérieux" après le Dernier Problème mais il ne rencontrera pas plus de succès que les précédents. Sous la pression des fans et aussi pour des raisons financières, il écrira à nouveau un roman holmésien en 1902 : le Chien des Baskerville. Mais ce n'est qu'en 1903, dans la nouvelle La Maison Vide, que Doyle "ressuscitera" officiellement le détective et expliquera comment Holmes a survécu à son combat avec Moriarty.
Sherlock is alive!

Lien : http://le-bric-a-brac-de-pot..
Commenter  J’apprécie          100
C'est le deuxième recueil de Sherlcok Holmes... Avant de le lire, si vous voulez suivre un ordre logique, il vous faudra d'abord lire deux romans, d'abord une Etude en Rouge, le roman préféré des criminologues où sa méthode est expliqué, et o! il rencontre son inséparable ami, ensuite le Signe des Quatre, parce que c'est l'histoire qui va bouleverser la vie de Watson, et ensuite les aventures de SHerlock Holmes.. Seulement après vous pourrer ire les mémoires de Sherlcok Holmes, qui sera ensuire suivi du recueil de Sherlock Holmes... Les enquêtes sont très variés, émaillé de détails personnels de la vie du grand détective ainsi que de détail sur sa personnalité... Et l'on peux retrouvé ses aventures dans deux séries, Les aventures de Sherlcok Holmes (dont une partie des épisodes traitent de deux recueils supplémentaires, et du Roman le Chien des Baskerville), et, où il manque un peu de détail personnels sur Holmes mais qui est très fidèle à l'époque et aux histoire), ainsi que la série Sherlock, refaisant les histoires dans une époque moderne, mais vous donnant une vision si juste du personnage, en entrant dans sa tête par la magie d'un effet de cinéma, mais plus fourmillant de clin d'oeil aux histoires de Conan Doyle... Il y a de nombreux film, aussi je ne vous en citerais d'un pour mémoire : le Chien des Baskerville avec Christopher Lee dans le rôle de l'héritier des Baskerville...
Commenter  J’apprécie          90
Je continue peu à peu ma lecture des aventures de Sherlock Holmes. Encore un recueil de nouvelles, mettant en scène l'incroyable esprit de déduction du célèbre détective. Dans ce recueil, Mycroft fait son apparition, mais également Moriarty, ennemi juré de Sherlock. Bien que les nouvelles ne soient pas toutes égales en terme d'intérêt, il n'en reste pas moins que je suis bluffé à chaque fois par l'intelligence de Sherlock. Une bonne lecture.
Commenter  J’apprécie          80
11 nouvelles aventures du plus fameux duo de la Littérature Policière.

Même si, ce sont "les souvenirs de Sherlock Holmes" il n'en reste pas moins vrai que ce sont surtout ceux de Watson...

John Watson a une plume formidable. Il aurait du être écrivain au lieu de médecin, quoique il peut cumuler les deux...non ?

Watson est âgé quand il relate ses souvenirs sur son meilleur ami.... Tout l'amour, la tendresse, l'admiration qu'éprouve Watson pour Holmes se ressentent dans chaque aventure.... Watson ne cache pas les "travers" de Holmes, ses moments de grande solitude, ses silences inquiétants, son addiction à une certaine substance qui deviendra dans le siècle suivant illicite...

Les 11 aventures sont de bonne qualité, mais certaines sont cependant un peu, un tantinet rébarbatives...
Commenter  J’apprécie          70




Lecteurs (1177) Voir plus



Quiz Voir plus

Le chien des Baskerville

Au cours de quel siècle ce roman a-t-il été publié ?

17ème
19ème
20ème

10 questions
664 lecteurs ont répondu
Thème : Sherlock Holmes : Le Chien des Baskerville de Sir Arthur Conan DoyleCréer un quiz sur ce livre

{* *}