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Critique de belette2911


Dans cette vieille édition de chez "Le livre de poche", une intro est erronée... C'est celle qui concerne les déductions de Holmes sur les pensées de Watson, où il nous parle du portrait du général Beecher... Cette fameuse intro se trouve dans la nouvelle "Le Pensionnaire en traitement".

A l'origine, cette intro était celle de "La boîte en carton" !!

Oh, vu comme ça, c'est pas bien grave, me direz-vous. Mais si c'est grave ! Voilà encore un exemple d'une belle prise de tête lors de ma première lecture, quand je portais des culottes courtes.

Dans cette intro, Watson nous parle de chaleur torride, de 33°, de Parlement en vacances, de la population qui avait déserté la capitale...

Or, dans ce passage inséré dans "Le Pensionnaire en traitement", la question de la chaleur torride ne se posait pas puisqu'il était dit, noir sur blanc, que nous étions au mois d'octobre...

Angleterre, mois d'octobre et chaleur torride de 33° ??? J'avais pas compris.

C'est plus tard que j'eus l'explication : "La boîte en carton" comprenant des mutilations humaines, elle n'avait pas été retenue dans les publications en recueil, pour ne pas choquer les âmes sensibles, mais puisque cette intro était magnifique, hop, abracadabra, la voilà dans une autre nouvelle "Le Pensionnaire en traitement" et l'intro du pensionnaire prenait la place de "La boite en carton"... Ni vu, ni connu, je t'embrouille.

Oui, mais quand on découvre le canon avec des vieux livres mal traduits ou avec les vieux arrangements, ben, on se demande ce qui se passe pour avoir du 33° en plein mois d'octobre à Londres !

Dire qu'il y en a qui croient que lire le canon est une promenade de santé !

Dans ce recueil, je les aime toutes, hormis la dernière qui est "Le dernier problème" et j'ai beau l'avoir lue 36.000 fois, j'ai toujours les larmes aux yeux.

Dans "Flamme d'Argent", le niveau des déductions de Sherlock Holmes atteint un niveau particulièrement élevé. le chien qui n'a pas aboyé, c'est étrange. C'est aussi dans cette aventure que Holmes est décrit portant une casquette à rabats sur les oreilles... Illustré par Sidnet Paget.

Sherlock Holmes se montre trop sûr de lui dans "La figure jaune" et se lance sur une fausse piste. Mais il sait reconnaître ses torts et demandera à Watson que, si un jour il se fie un peu trop à ses facultés, ou qu'il accorde à une affaire moins d'intérêt qu'elle ne le mérite, et bien qu'il faudra lui rappeler "Norbury".

"L'Employé de l'agent de change" : ce n'était pas ma préférée, avant, maintenant, je la redécouvre avec plaisir. de plus, il est bon de savoir que la SSHF a tiré son nom holmésien "Les Quincailliers de la Franco-Midland" de cette aventure...

"Le Gloria Scott" : la première affaire dans la vie de Sherlock Holmes ! Et il nous la raconte... Il nous parle aussi de son seul ami de l'époque, Trévor.

"Le Rituel des Musgrave" : on nous gâte, voilà encore des premières enquêtes de Sherlock... Je l'adore aussi, celle-là, on y apprend toutes les petites manies de Holmes, dont le tabac dans la babouche persane !

Dans "Les Propriétaires de Reigate", alors qu'il prend quelques jours de repos, Sherlock Holmes doit résoudre l'énigme du meurtre d'un cocher. Il est assez vachard avec le pauvre Watson, mais on apprend aussi que Holmes était surmené, ainsi que quelques titres d'Untold Stories pour nous faire rêver.

Avec l'aventure de "L'Estropié" (parfois nommé "Le tordu"), nous avons un meurtre en chambre close et d'étranges traces au mur. Un joli récit sur la vengeance qui est un plat qui se déguste froid.

"Le Pensionnaire en traitement" est encore une aventure digne d'intérêt (enfin, c'est ce que moi je pense). Holmes s'intéresse au comportement étrange de Mr Blessington, riche pensionnaire ayant concédé l'usage du rez-de-chaussée de sa demeure à un jeune médecin en échange de soins et d'une partie de ses honoraires. Quand on le retrouve pendu... the game is afoot. de plus, ayant adoré la version de la Granada avec Jeremy Brett, lorsque je la lis, je vois la série.

"L'Interprète grec" est un must rien que pour le fait qu'on apprend que Holmes a un frère ! Watson ne le savait pas non plus... Et leurs déductions sur le type dehors, sur le trottoir !

"Le Traité naval" me transporte parce que l'on découvre un Holmes sentimental (le fameux épisode de la rose) qui contraste avec sa philosophie rationaliste.


"Le dernier problème" est celui qui me fait monter les larmes aux yeux avec la mort de Sherlock Holmes. Cette aventure devait ainsi marquer la fin de la série aux yeux de Conan Doyle, mais l'avenir l'obligea à revenir sur cette cruelle décision.

S'il était tombé sur le personnage de King, Annie Wilkes (Misery) et bien, il aurait fait revenir Holmes plus vite !

Vous l'aurez compris, ce tome fait partie de mes préférés ! Toutes les aventures sont extra, bien écrites, avec de l'action, des déductions, des révélations et tutti quanti.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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