Citations sur Sherlock Holmes : La cycliste solitaire - Trois autre.. (22)
– Grosse erreur, mon cher Watson, votre cachette. Il fallait vous placer derrière la haie ;
ainsi vous auriez vu de près ce personnage intéressant. De la façon dont vous vous y êtes
pris, vous étiez à des centaines de mètres, de sorte que vous ne pouvez que m’en dire
moins encore que Mlle Smith. Elle croit qu’elle ne connaît pas l’individu ; je suis
convaincu du contraire. Pourquoi, sans cela, serait-il à ce point désireux de ne pas lui
permettre de l’approcher pour voir ses traits ? Vous me dites qu’il se penchait sur son
guidon. Toujours cette même dissimulation ! Vous vous êtes vraiment mal débrouillé. Il
retourne au manoir, et pour savoir qui il est, vous vous adressez à une maison de Londres !
– Et qu’aurait-il fallu faire ? m’écriai-je avec chaleur.
– Aller à l’auberge la plus proche. C’est le centre des cancans, à la campagne. Là, on
vous aurait dit tous les noms, depuis celui du patron jusqu’à celui de la femme de charge.
Williamson ! Ça ne me dit rien du tout. Si c’est un vieillard, ça ne peut pas être le cycliste
actif qui file à toute vitesse pour échapper à la poursuite de cette athlétique jeune
personne. Que nous a rapporté votre expédition ?
Notre premier effort doit être pour découvrir quels sont les occupants du
manoir de Charlington. Ensuite, quelle relation y a-t-il entre Carruthers et Woodley,
puisqu’ils sont, semble-t-il, des types tellement différents l’un de l’autre ? Comment est-il
advenu que tous les deux tenaient à tel point à retrouver la famille de Ralph Smith ? Autre
chose : qu’est-ce que c’est que ce train de maison où on paie le double du tarif habituel à
une préceptrice, mais où on n’a pas de cheval alors qu’on habite à dix kilomètres de la
gare ? Bizarre, Watson… très bizarre.
– Vous irez là-bas ?
– Non, mon cher, c’est vous qui irez.
Les chênes antiques qui, tout vieux qu'ils étaient, n'en demeuraient pas moins plus jeunes que le bâtiment qu'ils entouraient.
Ce fut un duel entre le classique direct du gauche et une brute désordonnée.
L'affaire présente certainement plus de points intéressants et de possibilités d'évolution que je ne le pensais au début.
De 1894 à 1901 inclus, M. Sherlock Holmes fut très occupé. On peu affirmer sans crainte qu'il n'y eut pas, au cours de ces huit années, une seule affaire épineuse au sujet de laquelle la police officielle ne l'ait pas consulté et il y eut en outre des centaines d'enquêtes particulières, certaines fort compliquées et extraordinaires, dans lesquelles il tint un rôle éminent. Nombre de succès sensationnels et tout juste quelques inévitables échecs résultèrent de cette longue période de travail assidu.
Même si elle ne pouvait pas m'aimer, c'était déjà beaucoup pour moi que de voir sa beauté dans mon foyer et que d'entendre le son de sa voix.
- Trop tard: elle est ma femme.
- Non! elle est ta veuve!
Trop tard, Watson, trop tard ! s'écria Holmes tandis que, haletant, je me portais à sa hauteur. Imbécile que je suis de n'avoir pas tenu compte du train précédent ! C'est un enlèvement, une séquestration, un meurtre, Dieu sait quoi ! Barrez-moi cette route ! Arrêtez-moi ce cheval ! C'est cela. Maintenant, en voiture, et voyons si je vais pouvoir réparer les conséquences de mes propres gaffes !
« Il est dans l’ordre naturel des choses qu’une fille comme cela ait des gens dans son
sillage, dit Holmes, songeur, en fumant sa pipe. Mais il vaut mieux que ce ne soit pas à
bicyclette et sur une route isolée. Quelque amoureux transi, sans nul doute. Mais l’affaire
présente des détails curieux et riches en suggestions, Watson.
– Du fait que l’homme ne se montre qu’à cet endroit ?
– Tout juste.