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Critique de AliceNeverland


La saga familiale de mères en filles est une série qui m'avait attirée dès le premier tome. En effet, Alice avait été une très belle surprise, et j'avais été prise de passion pour l'histoire de cette jeune femme s'étalant sur plusieurs dizaine d'années. le second tome m'avait laissée plus mitigée, puisque je n'avais pas réussi à accrocher avec le personnage d'Ariane, fille d'Alice. J'ai quand même décidé de retenter l'expérience avec Anaïs, en espérant retrouver ce qui m'avait tant plus dans le premier tome.

Il faut le dire, la plume de Dominique Drouin est diablement efficace. Elle arrive avec une facilité et une fluidité déconcertantes à faire parfaitement se chevaucher faits historiques et faits romancés. Tant et si bien que ses histoires collent parfaitement avec le cadre de l'époque. Ainsi, le contexte est véritablement respecté, et c'est la grande force de toute cette saga familiale. Ici, on va plonger au coeur du milieu de l'art et du spectacle de l'époque. Une période que j'apprécie énormément, et c'est donc avec un vrai plaisir que j'ai entamé cette lecture.

Mais, encore une fois, je n'ai pas vraiment réussi à accrocher avec l'héroïne. Pourtant, tout est fait pour que l'on s'attache à elle. Car, comme sa mère et sa grand-mère, Anaïs est une jeune femme forte, déterminée, qui sait ce qu'elle veut mais que la vie ne va pas épargner, loin de là. le tout servi par un réalisme époustouflant, certes, dans les épreuves qu'elle va traverser à son tour. Mais l'auteur en parle avec une façon tellement détachée que je n'ai pas ressenti la moindre empathie pour elle. J'ai eu l'impression que ce tome était une succession d'évènements, sans que l'on ne parvienne vraiment à approfondir plus en détail le passage rencontré. L'auteur narre les faits, puis passe à un nouveau point, et j'ai été une nouvelle fois dérangée par le manque de promiscuité entre le lecteur et l'héroïne.

Malgré cela, l'histoire reste une nouvelle fois très agréable à lire et à découvrir. Comme je le disais, Anaïs possède la force et le courage des femmes de sa famille, et c'est avec un vrai plaisir que je me suis replongée au coeur d'une nouvelle histoire de la tribu Calvino. Rien ne lui est épargné, et Dominique Drouin ne fait pas dans la dentelle. Ainsi, une grande partie du récit est assez sombre, et souvent empreinte du désespoir. Et puis petit à petit Anaïs refait surface, et en même temps l'espoir revient, tout doucement, avant de s'installer avec délice.

Pour conclure : je me suis une nouvelle fois régalée avec la plume de Dominique Drouin et la facilité qu'elle possède de me plonger au coeur d'une époque qui m'est pourtant inconnue. Mais à côté de cela, c'est de cette même plume que viendra m'ont reproche principal, puisqu'elle ne parvient pas à nous rapprocher véritablement de son héroïne. J'ai aimé l'histoire, mais je ne me suis pas tellement sentie concernée ou touchée par les épreuves qu'Anaïs traversent. Si j'apprécie toujours autant la famille Calvino, malheureusement je n'arrive pas à retrouver toutes ses émotions qui m'avaient frappée dans le premier tome. Malgré tout, si vous aimez les grandes sagas familiales, je vous recommande chaudement de mères en filles. Car, historiquement parlant, cette série est superbe !
Lien : https://aliceneverland.wordp..
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