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Critique de emeralda


Comme je l'ai déjà dit dans mon introduction, c'est avec curiosité que j'ai choisi cet ouvrage et que je me suis lancée dans sa lecture sans plus y réfléchir. Je me suis d'ailleurs habituée à cette couverture (qui ne m'attirait pas le moins du monde) si Hollywoodienne, tellement évocatrice du monde du cinéma et de ses stars d'un passé que l'on croit révolu et qui pourtant renaît toujours car intemporel, immortel.
L'univers du 7 ème art, on l'abordera par l'intermédiaire de notre narrateur, Paul Stern puisqu'il est script doctor et qu'il acceptera un emploi à la Paramount à Hollywood.
On flirtera avec le glamour, le rêve, les paillettes et l'on verra bien que cet espace où tout est factice (même des quartiers entiers de New York) n'est pas aussi reluisant que cela. On passera sous silence certains détails comme la lunette des toilettes de Nicholson.

Paul est ce que l'on appelle un anti-héros car il n'est ni brillant, ni extraordinaire. Il ne cherche pas à l'être non plus et se contente de sa petite vie qui lui convient bien. Enfin qui lui convenait bien car depuis le décès de Charles Stern, son oncle, les choses s'emballent un peu trop.
On va le suivre, l'écouter durant une année entière. Chaque chapitre est un mois de plus écoulé.
Un débit volontairement assez lent pour que l'on prenne conscience de ce que peut vivre ou ne pas vivre justement Paul. L'existence, un long fleuve tranquille ? Possible, mais je gage que comme certain cours d'eau de notre hexagone, il faille se méfier de l'eau qui dort.

La fuite en avant des éléments est sans doute la clef de cet ouvrage car chacun à sa manière, les protagonistes choisissent cette option pour échapper à quoi, à qui ? C'est selon et si l'on y réfléchit un peu, nous avons toutes et tous tendance à reproduire ce schéma par facilité, lassitude ou habitude.
On s'arrange avec la réalité, on passe des « deals » plus ou moins à notre avantage, on calcule, on profite, on est lâche. La nature humaine n'aime pas se compliquer l'existence donc elle fait au mieux. On tire la couverture à soi.

Le livre se lit aisément sans être captivant. Cependant, on y revient toujours presque inexorablement. Un peu comme notre propre routine, on veut connaître celle de Paul et de sa famille, de ses amis, de ses fréquentations. On observe, on note.

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Lien : http://espace-temps-libre.bl..
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