Dire non, frustrer son enfant au risque de lui déplaire et de le chagriner, est particulièrement difficile pour des parents. Et pourtant, c’est l’une des plus belles preuves d’amour.
Comme il a besoin de nourriture et d’eau pour bien grandir, l’enfant a besoin de nutrition cognitive et affective pour que son cerveau se développe : besoin qu’on le regarde, qu’on lui parle, qu’on le calme, besoin de partager, de jouer…
L’être humain est né pour être aimé et les biens matériels utilisés. Si le monde est à l’envers, c’est parce que les biens sont aimés et les êtres humains utilisés.
Votre enfant n’a pas besoin de parents parfaits et performants, il a besoin de parents disponibles et aimants.
Être parent, c’est un métier à temps plein, difficile et sans formation avec un bébé livré sans mode d’emploi.
Il n’a jamais été aussi difficile d’être parent et cela est dû, en grande partie, au tsunami numérique qui a déferlé dans nos vies et nos maisons.
Quand un écran s'allume, un enfant s'éteint.
Les écrans interactifs enferment encore davantage l'enfant que les écrans passifs, car ils lui proposent des activités ludiques qui le récompensent constamment, activant dans son cerveau le circuit de la récompense avec sécrétion de dopamine, le neurotransmetteur du plaisir. L'enfant est comme un drogué et ne décroche plus.
Tous les enfants ont besoin de jouer à la poupée, filles comme garçons. Ces jeux lui permettent de développer son langage, d'exprimer ses émotions. L'enfant fait parler les poupées et endosse différents rôles (…) jouer à la poupée ancre l'enfant dans le réel
Je ne prétends pas que les écrans causent l'autisme, ni que l'arrêt des écrans soigne l'autisme. Je défends l'idée qu'un enfant surexposé aux écrans avant 3 ans peut développer des troubles qui sont similaires à ceux observés chez les autistes.