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4,02

sur 433 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Troisième roman de l'autrice que je lis et j'aime toujours autant. Comme à chaque fois, je n'ai rien vu venir. On est baladé tout le long de l'histoire, de fausses pistes en fausses pistes. L'écriture est fluide et très agréable. Les chapitres sont courts ce qui permet de donner un bon rythme à l'intrigue. Les sujets abordés sont douloureux. C'est parfois dérangeant et très noir. C'est un vrai page turner. La fin est surprenante.
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L'histoire débute par un prologue ou l'on découvre 3 personnages. Anaïs qui est persuadée que sa soeur a été enlevé, Mathéo photographe de lieux désaffectés (Urbex) découvre un cadavre d'une femme suspendue et Pierre dont sa femme meurt d'un arrêt cardiaque.

Dans ce livre, on nous dévoile un prologue décliné en trois temps pour mener sur une première puis deuxième et troisième partie qui complètera toute l'histoire pour nous mener vers la fin.

C'est le premier livre que je lis de l'auteur et je peux dire que dans l'ensemble j'ai assez bien aimé le lire, même s'il comportait quelques zones d'ombres pour ma part.
L'auteur nous mène un récit bien ficelé, mais je dois avouer que je suis resté un peu en dehors de cette histoire.
J'aime qu'on aille droit au but et ici j'ai eu un sentiment qu'on tournait inutilement autour du pot et perçu quelques longueurs et récits moralisateurs qui ont pour ma part alourdie le récit.
Les personnages n'ont pas su non plus me convaincre, je n'ai pas pu m'attacher à eux et je suis restée complètement à la surface de tout sans pouvoir me plonger dans ce livre comme j'aurais voulu, c'est dommage mais voilà je suis un peu passée à côté de cette histoire pourtant bien mené.

Pour conclure, un livre qui se laisse lire et pas mal du tout mais je n'ai pas pu attacher complètement à l'histoire et les personnages.
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Voici un des livres que j'ai ramené des Quais du Polar cette année. Une autrice que je ne connaissais pas et malheureusement qui ne m'a pas convaincue avec ce titre.

Nous sommes en 2018 à Lyon, Thomas Missot est commandant à la PJ. Anaïs, amie de longue date, le sollicite car elle est persuadée que sa soeur Esther a été enlevée. L'enquête n'avance pas, Esther reste introuvable et quand le corps mutilé d'une femme est retrouvé, puis un second, c'est le début d'une macabre aventure pour Missot.

Le point positif de cette enquête c'est que cela se passe en France et que c'est bien écrit mais je me suis ennuyée, je n'ai rien trouvé d'extraordinaire dans cette histoire. Trop de longueurs pour moi, cela manquait un peu de rythme et les sujets de fond abordés, bien qu'ils soient terribles, ne m'ont pas touché et c'est bien dommage pour la découverte de cette autrice, cofondatrice des Louves du Polar (collectif d'autrices de polars parce que oui, les femmes savent écrire des horreurs 😉) La psychologie du tueur était bien traité mais j'ai trouvé que l'enquête manquait de profondeur, j'irais même jusqu'à dire qu'il n'y a pas vraiment d'enquête à mon sens…

En tout cas, cela reste un avis tout à fait personnel et je sais que ce livre a eu du succès, je vous invite à le découvrir même si je n'ai pas été convaincue. En revanche, je pense que je tenterais d'autres romans de l'autrice car j'ai tout de même apprécié sa plume et son style.
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J'avais choisi « Délivre-nous du mal » et le moins que je puisse dire c'est que je ne suis pas entièrement satisfait !
Ce thème des femmes battues, violées par un membre de leur entourage est un sujet connu et ayant déjà fait l'objet de nombreuses parutions mais l'autrice y a apporté ta touche, sa sensibilité qui m'a séduite (même si le sujet n'est pas très joli, joli). La vengeance, un plan ambitieux mais complètement fou de vouloir éliminer toute la gent masculine, source de tous les maux, amène ce mystère qui va nous tenir en haleine presque jusqu'au bout du livre.
Pourquoi presque ?
Parce que, comme pour son dernier livre « L'Ile aux souvenirs », pour moi elle loupe son final. C'est effectivement difficile lorsqu'il reste quelques pages, de la finir cette histoire. Une fois de plus, mais différemment, l'autrice se met à la place des différents protagonistes pour apporter un éclairage sur le pourquoi du comment. Une suite de passage écrit à la première personne nous explique pourquoi ces femmes se sont réunies, pourquoi leur gourou très intelligent voulait se venger des hommes. Etais-ce nécessaire ? Il fallait bien expliquer les raisons de tous ces meurtres et ce rituel dans ceux-ci mais j'aurais fait autrement. Je ne suis pas écrivain et loin de moi de donner des leçons d'écriture mais cette méthode que l'auteur utilise casse un peu le rythme. Il devrait monter en puissance pour terminer en feu d'artifice. Ce n'est pas le cas ! Dommage. J'ai quand même trouvé cette histoire forte intéressante et j'en garde malgré tout un bon souvenir. Merci pour ces quelques heures de bonheurs. Bon courage et à très bientôt
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Délivre-nous du mal est le premier roman de Chrystel Duchamp que je lis

J'aime beaucoup son style d'écriture, fluide, limpide. Les chapitres sont courts, ce qui donne du rythme à la lecture.

Le roman débute par la disparition d'Esther, sa soeur Anaïs va donc demander de l'aide à son ami Thomas Missot, commandant à la PJ de Lyon. Après de nombreuses recherches rien ne permet de retrouver Esther.

Mais un jour un cadavre de femme est retrouvé pendu dans une usine désaffectée. La victime a eu le crâne rasé et la langue sectionnée. Il y en aura d'autres.. l'équipe du commandant Missot est perdue, elle n'a aucun indice qui permettrait de retrouver le tueur.

Ensuite l'histoire bascule sur un autre événement se déroulant dans un petit village. Des gens deviennent fous, d'autres se suicident. Les enquêteurs font le lien avec ce qui est arrivé à Pont-Saint-Esprit en 1951, les habitants sont atteints d'ergotisme.

Je n'ai pas aimé cette deuxième histoire, j'étais tellement ancrée dans la première que j'avais du mal à comprendre ce qu'elle venait faire ici, tout en me doutant qu'à un moment où un autre tout serait lié. En plus j'ai trouvé le rythme plus lent

Le dénouement a été une grande déception, je l'ai trouvé bâclé, incohérent et manquant de réalisme. Par contre les quatre dernières phrases du livre !!! Géniales.

Comme j'ai beaucoup la première partie du roman et que j'ai aimé le style de l'autrice je vais continuer à découvrir ses livres.
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Esther, jeune femme dynamique et sans problème particulier, disparaît sans laisser de trace. Voiture, téléphone et papiers, tout est là. Sa soeur Anaïs ne croyant pas à une fugue, demandera l'aide de son ami et commandant Thomas Missot.
Dans le même temps, ce fameux flic devra résoudre l'anorexie de fille Léa ainsi qu'une multitude de suicides sans explications.
Découverte de cette auteur et grosse déception. J'en avais entendu tellement de bien, à voir si ses autres livres suivent le même chemin.
Histoire banale basée sur des faits réels.
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Délivre-nous du mal est un hommage aux femmes meurtries, humiliées et violentées par des hommes sans scrupule ni respect. Les violences sexuelles, psychologiques et conjugales sont au coeur de ce roman porté par des femmes fortes qui s'opposent et se révoltent.

Une fois lancée, j'ai avalé les quelques 200 pages de ce roman presque d'une traite, prise par une enquête haletante et un final auquel je ne m'attendais pas. Un très bon roman, peut-être pas aussi spectaculaire que le sang des Belasko mais qui nous pousse à un temps d'arrêt et de réflexion.

Chronique entière sur le blog
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Bonjour les babeliophiles petit retour sur ma derniere lecture de 268 pages sur la liseuse.
Avant tout chose je tenais à m'excuser auprès de belette2911 car j'ai repris sa critique étant entièrement de son avis et désolé auprès de vous aussi d'avoir fait aussi simple. Après la lecture de ce livre je suis très mitigé. Je suis partagé entre deux sentiments : j'ai apprécié certaines choses dans le récit, et pourtant, j'ai une sensation de vide en moi, comme si je n'avais pas accroché à cette lecture ou que j'y avais accroché à moitié.

Le début était prometteur : le roman commence par des prologues qui se terminent abruptement, laissant le lecteur dans un suspense énorme, sans que l'on en sache plus pour le moment.

Ma sensation de vide durant ma lecture vient du fait que j'ai eu l'impression que cette histoire manquait de liant. L'épisode avec le petit village de Oingt est sans doute de trop dans ce récit.

J'avais commencé à décrocher un peu du récit et là, avec ce qui va suivre, j'ai eu l'impression de me retrouver face au fameux concept du "jumping the shark" (autrement dit, la scène qui va trop loin), même si elle faisait référence à un épisode historique réel. Dans le récit, par contre, c'est plus poussé que dans le fait divers réel.

Quand bien même cet épisode se rattache ensuite au récit central, ce qui me heurte, c'est que cela va trop loin dans la folie vengeresse et ça a fichu en l'air les messages importants que possédait ce récit, notamment sur la banalisation des viols, des féminicides, de toutes ces femmes battues que l'on n'écoute pas, dont on ne prend pas assez au sérieux les dépôts de plainte.

Comme si les personnages n'avaient pas été réalistes, ce qui est bizarre comme sensation, puisque notre policier peste sur l'administration qu'il doit faire, qu'il passe plus de temps au bureau que sur le terrain et qu'il lui semble s'être transformé en secrétaire.

C'est tout à fait le résumé de la fonction de policier ou d'enquêteur. Sans doute est-ce la manière dont c'est amené dans le récit qui l'a fait sonner faux. Idem avec les aveux de sa fille, qui semblent n'être là que pour rajouter du glauque au glauque, alors que cela n'apporte rien au récit, si ce n'est de l'eau au moulin de certain(e)s.

C'est un sentiment d'irréalité, de fausseté dans les monologues (ou dialogues) qui m'a attrapé à plusieurs moments et qui ont gâché cette lecture qui était prometteuse, car nous étions dans un polar qui n'avait rien de commun avec les habituels.

L'autrice sortait des sentiers battus en mettant de l'originalité dans la construction du récit et dans son contenu (mais pas dans les personnages, hélas). Elle avait réussi à piquer ma curiosité et je me demandais ce qui se cachaient derrière ces disparitions suspectes. Mon sentiment de départ était que cette lecture était prometteuse… Zut, loupé.

Le final, un peu bâclé, un peu trop rapide, laisse comme un goût d'inachevé. Même si les derniers chapitres, sous forme de lettres, expliquent bien des choses, cela n'enlève rien au sentiment de gâchis qui m'a étreint durant une bonne partie du récit.

Pourtant, ce roman n'est pas à jeter aux orties, c'est ce qui fait que je suis, une fois de plus, le cul entre deux chaises, même s'il penchera plus du côté des "lectures qui ont foiré" .

Encore toutes mes excuses pour ce plagiat et j'espère ne pas être poursuivi !!!
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Voila une histoire dont le début est prometteur: Une jeune femme disparait ,sa soeur demande de l aide à un Officier de Police plutôt sympathique.
Cela tombe bien ce dernier va devoir enquêter sur une série de meurtres dont les victimes, toutes des femmes ,sont retrouvées pendues et mutilées dans des entrepôts désaffectés.
Malheureusement la suite est moins convaincante .
Dans plusieurs villages de la région les habitants deviennent fous et certains se suicident .
Et c est toujours le même policier ( La Police Judiciaire Lyonnaise doit-être vraiment en sous-effectif ! ) qui doit résoudre ce nouveau mystère .
La fin ,qu' évidemment je ne dévoilerai pas ,est ,elle, carrément rocambolesque.
Pour autant je n abandonne pas Chrystel Duchamp, qui avait su capter mon intérêt dans la première partie , et je m en vais lire le Sang des Belasko .
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Ce polar m'a déconcerté. En refermant la dernière page je me suis dit que la thématique des violences faites aux femmes est un sujet intéressant, et évidemment d'actualité. Mais j'ai trouvé la construction de ce roman confuse. L'intrigue démarre de deux enlèvements de femmes et aborde la difficulté de faire appréhender par les services d'enquêtes la disparition de majeure. Puis on fait un saut d'un an, sans qu'on sache vraiment ce qu'il s'est passé durant cette année, que ce soit en terme d'enquête ou au niveau de personnages. Puis on découvre un premier corps dans une usine désaffecté le crâne rasé et la langue coupée. Les investigations se poursuivent avec la découverte d'autres corps, puis on fait un nouveau bond d'une année et on va changer complètement d'enquête avec une intoxication par un champignon présent dans le seigle. Et là j'ai été un long moment perdu me demandant quel était le lien. Puis viennent les 40 dernières pages qui nous livrent la clé de l'ensemble. J'ai trouvé l'idée de base très intéressante, mais la construction est pour moi assez confuse et il manque de la psychologie des personnages, que ce soit au niveau des enquêteurs ou du "bad guy" qui est quasiment absente, sauf les 15 ou 20 dernières pages. En conclusion, je dirai dommage car l'idée était attrayante.
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